La séparation des métiers bancaires

La crise financière de 2008 a mis en lumière la problématique posée par les banques universelles (soit les banques qui ont à la fois des activités de dépôts et d'affaires).

Depuis, les politiques, d’un côté de l’Atlantique comme de l'autre, promettent un « autre » système bancaire aux citoyens fatigués de voir les banques renflouées à coups de ponction sur les budgets publics, fatigués de payer au quotidien les conséquences de risques inconsidérés pris par le monde de la finance mondiale.

Ces dérives sont en grande partie dues au fait que l'épargne citoyenne côtoie la spéculation sur les marchés financiers, que le métier de banquier et celui de financier ne font, à l'heure actuelle, plus qu'un.

Des réformes du secteur, plus ou moins décevantes, ont vu, ou sont en train de voir, le jour aux États-Unis, en Angleterre, en France et en Allemagne. Chez nous, la loi sur la réforme bancaire – dont un volet traite de la séparation des métiers bancaires – a été votée en avril 2014.

La séparation totale entre banque de dépôts et banque d'investissement est un impératif pour la survie de notre économie réelle.

En assurant une séparation entre ces deux types d’activités, les gouvernements pourront laisser les banques d’investissement faire faillite sans que cela ne mette en danger l’ensemble du système. Cela mettrait également fin aux avantages de financement, issus du filet de sécurité public, qui subventionnent aujourd’hui les échanges financiers.

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