Vous êtes-vous déjà demandé ce que votre banquier faisait de votre argent ?

Ce jeu est inspiré de faits réels.
Si je dépose mon argent sur un compte d'épargne, pouvez-vous me dire ce que vous allez en faire ?
Oui, bien sûr. Nous l'utiliserons pour prêter à des particuliers, des entreprises.
Sans aucun risque pour nos clients !
En est-on sûr ? Si vous cherchez les informations sur les crédits accordés par les banques (crédits accordés grâce à votre épargne), vous ne trouverez aucune réponse.
Les informations ne sont pas publiques.
Est-ce que mon argent pourrait servir à financer l'industrie de l'armement ?
Nous fournissons des services financiers de manière durable et responsable, et encourageons nos clients à respecter la société et les droits humains.
C’est notre façon de contribuer à un monde meilleur.
Quand vous placez votre argent en banque, elle peut l’utiliser pour accorder des crédits à toute sorte d’entreprises, y compris des entreprises telles que Airbus, 7eme plus grande entreprise d'armement ou encore Lockheed Martin, l'un des plus importants fournisseurs d'armes à Israël.
Mais ça, elle ne vous le dit pas.
À quoi et surtout à qui est prêté mon argent ?
Il m'est impossible de vous donner une réponse, nous sommes tenus par le devoir de discrétion !
Les banques se retranchent dernière le devoir de discrétion alors qu'il leur suffirait de prévoir une clause dans leurs contrats de crédit ou ailleurs qui leur donne le droit de citer le nom de l'institution bénéficiaire.
Les entreprises à qui vous accordez des crédits respectent-elles les droits humains ?
Oui. D'ailleurs je tiens à vous dire que la banque s'engage à respecter les normes relatives aux droits de l’homme.
Il y un fossé entre le discours et la pratique : A titre d'exemple, les 4 grandes banques présentes en Belgique ont toutes financé la multinationale Nestlé qui a notamment été accusée d'esclavage et de travail des enfants.
Plus de transparence permettrait aux citoyens d'avoir un contrôle sur les activités des banques.
La transparence est un droit, exigeons-la !