
Le projet Mutualisons ! (samen bouwen, en néerlandais) est un projet de recherche-action, financé par Innoviris (Co-create, 2017) et porté par 4 partenaires : Dewey, Financité, Réseau Transition, ULB (IGEAT).
Il part du constat que, isolées, les alternatives bruxelloises sont impuissantes à répondre aux urgences sociales et environnementales. Le but est donc de comprendre comment rassembler leurs énergies, leurs ressources, afin d’optimiser leur pouvoir d’action. Nous proposons d’étudier et de mettre en action la mise en commun de 4 axes.
La mutualisation d’un lieu
L'intention est ici de créer un lieu commun, un « foyer du changement », soit :
- un endroit fédérateur des initiatives citoyennes et associatives ;
- un catalyseur d’initiatives citoyennes et de collaboration ;
- une vitrine du mouvement que nous construisons et du modèle de société que nous défendons ;
- un lieu en gestion collaborative, dynamisé par et pour des citoyen·ne·s où tout un chacun peut venir lancer une initiative ;
- un lieu au départ temporaire mais voué à devenir durable et trouver une pérennité dans le temps.
La mutualisation des forces vives
De nombreuses alternatives « perdent » beaucoup de temps et d’argent pour des tâches administratives (comptabilité, gestion, etc.) ou opérationnelles (communication, informatique, etc.), généralement parce qu’elles n’ont pas les compétences, ni les moyens d’engager des personnes qui le sont pour réaliser ces travaux. L'intention est de créer un groupement d’employeurs permettant d’engager collectivement sous contrat des personnes compétentes dans certains domaines et répartir leurs temps de travail entre les alternatives membres et bénéficiaires.
La mutualisation des données
Nous voulons contribuer au développement d’un outil de communication libre (non-propriétaire), géré par (et pour) les alternatives locales : une bibliothèque de données (l’API de la plateforme In Common) qui permettra de (1) mettre en commun les données des alternatives bruxelloises (faire converger leurs informations), (2) de mutualiser le travail de mise à jour des données, et in fine (3) de permettre aux différents acteurs de participer à la co-construction d’un bien commun informationnel (In Common), vecteur de communication entre alternatives et vers les publics.
La mutualisation des moyens d’échange
Les échanges (économiques, de biens et services) entre les alternatives sont dépendants du marché et de l’euro ou fondés sur le bénévolat. Dans un cas comme dans l’autre, cela pose des limites. L'intention est de créer un système d’échanges plus ouvert qui puisse permettre de ne pas faire un recourt systématique à l’euro (qui exclut ceux qui n’en ont pas assez) sans pour autant être dépendant de la bonne volonté (rétribuer les services bénévoles).
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