A votre avis, la finance est-elle au service de la société ?

 

Financité a ouvert un grand procès civil pour comprendre l'impact positif et négatif de la finance sur notre vie en société, le développement économique, l'environnement et sur le vivre ensemble.

 

 


Pourquoi un procès ?

En mars 2015 Financité a ouvert un grand procès de la finance afin d'identifier les manquements des banques et du système financier, les passer à la moulinette des faits et tous ensemble, ouvrir le débat.

Les objectifs sont de réintroduire dans le discours public, le rôle du système financier dans la société afin de stimuler une opinion publique critique, de permettre aux citoyen-ne-s de devenir acteurs face à leurs banques et de proposer des solutions pour remettre la finance au service de l'intérêt général.


Prochaine étape

2008 a marqué la faillite d'un système mais pas la fin. Rien de concret et d'efficasse n'a été mis en place pour l'arrêter. L'Europe traine la patte, 9 ans après la crise, les constats sont les mêmes : austérité, fraude fiscale et logique du profit avant tout. Après la récolte et l'analyse des témoignages, nous embrayons sur la dernière étape du procès : la mise en place de peines alternatives.

C'est maintenant l'heure des propositions concrètes. Pour conclure le cycle, Financité présentera un manifeste afin de proposer de nouvelles voies, des bonnes pratiques et des recommandations.


Depuis l'ouverture du procès...

1. Récolte des témoignages : ce que vous avez pensé de la finance

Via le site internet, des entretiens avec la société civile ou encore des rencontes avec les citoyens, Financité a collecté des dizaines de témoignages. Au terme de cette première étape du procès de la finance, un constat s'impose : les citoyens n'ont plus confiance et aspirent à autre chose, des banques plus humaines, qui prônent l'intérêt général et non le profit à tout prix.

2. Constats et analyse des témoignages

Vos témoignages ont servi de base pour notre travail d'analyse. Nous avons rassemblé vos contributions et les avons classéés en plusieurs thèmes que nous avons approfondis au travers de chiffres, d'explications, de faits et d'interviews.

A en lire les témoignages, nous avons manifestement un problème avec le système bancaire tel qu'il est envisagé aujourd'hui. Ci-dessous, Financité a relevé certaines de vos réactions, consultables en cliquant sur chacune des thématique.

La finance, au service de la société ?

La finance et le développement durable

"La finance et tout le système qu'elle fait fonctionner comme outil du capitalisme néo-libéral contribue au réchauffement climatique. Ce système n'a aucune vision à long terme".

"On fait payer le crash boursier aux petits citoyens que nous sommes au lieu d'aller chercher l'argent chez ceux qui ont spéculé... c'est à dire aux banques. Attendons-voir le prochain crash, cela ne durera plus tellement longtemps".

La régulation et la stabilité du système financier

La finance et l'économie

"Je suis pour le développement des monnaies alternatives et toutes les nouvelles formules qui permettront d'éviter le pouvoir sur l'argent par des institutions ou privés".

"Dans nos régions, il n'y a plus de banques, il faut faire des km pour en trouver une...que deviennent les personnes âgées, malades ou marginalisées dans ces conditions..."

L'inclusion financière

 


 

En savoir plus

 
  Financité Magazine n°41: Finance et politique : le grand mercato

 

http://www.ilmanqueunebanque.be/

 

 

"Avec la fragilisation des marchés financiers, les matières premières sont devenues un terrain de jeux pour les spéculateurs. Pour Virginie Pissoort, chargée de communication chez SOS Faim, c'est une pratique immorale, mais surtout criminelle..."

Sur Facebook

Ce que vous en dites

Le 08/07/2015 par Michael S
Ci-dessous un avis partial puisque j'ai travaillé justement dans la banque et même la haute finance... :p M'enfin avant tout je tiens à dire qu'il faut pas jeter toute l'eau du bain si c'est pour faire pire ensuite. De l'intérieur je peux dire que dans la finance il y a plein de gens sympas, honnêtes et compétents comme il y a aussi plein des gros cons véreux. Et peut-être qu'en tant qu'humains avec nos défaut nous avons la finance que nous méritont ? Du point de vue systémique la finance telle que nous l'avons est assez complexe mais tourne autour d'idées autant géniales que critiquables tels que: - l'abstraction, qui transforme une qualité (un bon gâteau) en une quantité (un prix) et permet de prendre une décision basée sur un chiffre (discutable) quand il s'agit de comparer par exemple ce bon gâteau avec une pelle en plastique - la gestion centralisée des biens, permettant une organisation et spécialisation de la société - une séparation des pouvoirs garantissant une plus grande liberté. Si je prends pour exemple "Triodos", citée plus haut, cela parait très joli de financer les abeilles et les fleurs, seulement il y a un problème paradoxal dans l'idée que la banque doit choisir ce qui est bien pour vous. Alors ok, une banque ne doit pas financer la maffia albanaise, mais est-ce moral de financer la construction automobile qui pollue ? Et doit-on financer les sex shops au nom de la liberté sexuelle ou les interdire parce que cela corromp la jeunesse ? Bref, où doit être la limite de la responsabilité et du pouvoir de décision des banques ? Au delà de considérations générales il y a vraiment de gros problèmes avec la finance actuelle: - son trop grand pouvoir. Il n'y a plus de projet politique et sociétal, peu de budget pour la science ou la santé... - disparité de la richesse distribuée. Les banquiers contrôlent l'argent et se servent d'abord. Les disparités de salaires vont de 1 à 100 voire au-delà et l'écart entre riches et pauvres se creuse en Europe. - injustice criante au profit des riches, impunité systématique pour les détournement de millions, alors qu'on emprisonne des immigrés ou des petits délinquants... et peut-être le pire - un détournement de but: la finance tourne trop souvent uniquement motivée par un profit chiffré et détourne toute la société dans ce seul but de faire encore de l'argent. Par définition, une finance qui ne rend pas service de manière directe ou indirecte est une escroquerie, mais cela a été oublié (et impuni) bien trop souvent... Bref, beaucoup de problèmes et cela fait longtemps que la "crise" dure. En tout cas je suis curieux de voir comment cela va évoluer. :)
Le 28/06/2015 par Albouy Benjamin
La finance est au stricte service des intérêt particuliers. L'Histoire de la finance est a reprendre car elle a institué une économie de l'endettement et s'est octroyé le privilège de créer la monnaie à partir du néant. Si la dette est bien un instrument de domination des politiques sociales et économiques, telle qu'énoncé dans le rapport de la commission de l'Assemblée Nationale relative aux dettes souveraines des États. La dette résulte exclusivement de la mécanique de création monétaire, construit en monopole de quelques privilégiés exerçant le dicta structurel de la croissance perpétuelle à des fins d’accaparement. D'autres parts, la création monétaire déléguée au marché financier est illégal au regard du Droit français.
Le 01/06/2015 par Christine Lurquin
La finance doit être au service d'une organisation constructive de la société: éthique, respectueuse de l'environnement et de l'homme. Orientée citoyen: soutenir des projets professionnels pour les citoyens qui ont des idées mais pas de moyens, dans le but de construire de l'emploi, encourager des initiatives éducatives, citoyennes, offrir un enseignement de qualité, redonner sa place à la culture. Le profit doit résider dans la qualité de vie: la santé physique et mentale, le respect de soi et de l'environnement, redonner confiance aux jeunes et aux adultes concernant leur avenir où chacun a sa place et la possibilité d'écouter et de construire ses aspirations.
Le 25/05/2015 par Delrée Fabrice
J'ai regardé le documentaire : " Dette, crise et chômage : qui crée l'argent ? de Gabriel RABHI " qui m'a ouvert les yeux sur le monde de la finance. Pour ma part, je trouve inacceptable que des banques s'enrichissent (par les intérêts) sur quelque chose qui n'existent même pas (argent de prêts qui n'est qu'un chiffre informatique produit sur un compte dont la contrepartie physique n'existe même pas !!!). Pour moi donc, l'argent, la monnaie devrait être au service de la population. Ainsi, d'une part, la monnaie devrait être de gestion publique et non privée. D'autre part, aucun intérêt ne devrait être demandé pour le remboursement de prêts. On devrait ainsi revenir aux fonctionnements anciens où l'argent sur les comptes ne représenteraient en fait que le montant de biens ou services que l'on doit ou que l'on a offert à la société (avec des plafonds pour qu'une personne ne puissent pas par exemple en permanence profiter des biens et services d'autrui sans rendre la pareille et offrir en contrepartie des biens et services à la société pour équilibrer son compte). Cela recréerai ainsi un équilibre des biens et services dans l'ensemble de la société, permettant plus d'égalité sociale et une contribution plus prégnante de chacun dans la société.
Le 18/05/2015 par Clabots
L'argent n'est qu'une convention établie entre les humains. Il existe encore certaines sociétés où l'argent ne circule pas. Dès lors, il est évident que la finance n'est même pas nécessaire. Les taux d'intérêt accordés aux banques sont à la source de cette course folle à la croissance qui anime nos société et imprègne nos êtres jusqu'au plus profond d'eux-même. Pourquoi toujours plus ? Toujours plus n'est pas nécessairement mieux. J'ai même tendance à croire que c'est l'inverse. La finance, en fin de compte n'est qu'un moyen que les êtres humains ont décidé d'utiliser pour s'échanger des choses. En dehors de ce rôle, elle ne sert à rien...Qu'à enrichir des vautours.
Le 23/04/2015 par Midey
Les financiers : goldman-sach et autres, semblent etre les maitres du monde et imposent leur volonté aux etats. Ces derniers s' aplatissent devant eux. Voyez Hollande qui un jour avait annoncé " mon ennemi c'est la finance",puis le lendemain ,effrayé par son crime de "lèse finance", avait dit le contraire et rassuré les financiers. L'ennui est que cette finance ne se préocupe que de son interet immédiat, et semble n'avoir qu'une vision a très court terme : gagner de l'argent a tout prix et le plus rapidement possible. A moins qu'un sursaut de lucidité, peu probable ,ne saisisse ces nouvaux "dirigeants , il semble que le navire "Economie Mondiale" aille dans le mur.
Le 23/04/2015 par wetterene Didier.
La finance maintenant gagne de l'argent en fabricant des produits financiers qui n'ont qu'un seul but attirer les pigeons et générer du profit pour les spéculateurs(ou vampires de la société) et non plus être utile à la société. La majorité des banquiers,assureurs,actionnaires sont une plaie pour la société et surtout pas utile et nécessaire.
Le 21/04/2015 par michele
Je partage tout à fait votre analyse et suis totalement écoeurée de voir le comportement des banques, comment nos gouvernements les soutiennent et comme leurs erreurs sont vite oubliées. J' essaye de gérer mes revenus et mon épargne en bonne mère de famille pour que mes enfants soient à l'abri et pour ne pas être un poids pour les jeunes actuels quand viendra le jour de ma pension. Mais que font les banques de notre épargne? Si je leur confie mon argent, qu'au moins les banques en face bon usage, c'est à dire qu'il puisse être salutaire à tous et pas à quelques actionnaires méprisants du reste de l'humanité. A partir d'un certain niveau, amasser des gains ne rend pas plus heureux. L'argent n'est plus qu'un leurre. Par contre en dessous d'un certain niveau, le manque d'argent conduit vraiment à la misère matérielle et morale. De grâce , un peu plus d'équité!
Le 19/04/2015 par Vincent Marneffe
Finance au service des gens --> rendements moins spectaculaires mais majorité de contents Finance au service des banques --> rendements potentiellement spectaculaires mais majorité de mécontents qui paient pour une minorité de contents Un peu de bon sens aboutit à ce genre de conclusion et il est inutile de prétendre qu'avec bac +15, on arrive à comprendre que les banques "ne peuvent pas faire autrement" ou bien que "le système actuel a ses failles mais est le moins mauvais de tous"… soyons sérieux. Si on vit en société, il faut choisir le mode de fonctionnement qui convient au plus grand nombre. Ou alors la majorité préfère "chacun pour soi", mais on arrête de faire semblant de vivre en société !
Le 19/04/2015 par Vincent Marneffe
Ce commentaire cynique ne peut venir que d'un actionnaire de banque !! Bien sûr que non, il n'est pas "juste normal" que ce soit comme ça ! il faut se souvenir de pourquoi les banques ont été inventées : dans un esprit de coopération entre gens qui avaient besoin de s'entraider pour payer leurs frais, pour pouvoir acquérir un outil de travail et travailler. Et bien sûr que ça a fonctionné à la satisfaction mutuelle ! Mais c'était une époque où on gagnait de l'argent en travaillant et pas en spéculant. Mr. Smart semble d'avis qu'il est normal que l'argent se gagne virtuellement et qu'il faut que ça continue. Un fonctionnement n'est bon et ne peut durer que s'il est profitable à tout le monde ou au moins au plus grand nombre. Ce n'est pas être communiste de dire ça, c'est être clairvoyant et voir à long terme. La réflexion simpliste de Mr. Smart nous fait retourner au règne animal où il est juste normal que les plus forts mangent les plus faibles et le plus gros mangent les plus petits. Je suis admiratif de cette intelligence sans faille !
Le 19/04/2015 par Vincent Marneffe
on pourrait même dire que les malins font travailler les intelligents...
Le 19/04/2015 par Lheureux
La crise bancaire a montré plusieurs choses très clairement : - non, la dérégulation n'est pas une bonne chose et non le marché ne s'auto-régule pas au bénéfice des consommateurs. - les réserves des banques sont insuffisantes et on peut légitimement se poser la question du pourquoi les banques sont-elles privées si les Etats sont obligés de les renflouer en cas de crise. - les salaires exorbitants des dirigeants ne sont nullement en proportion avec leurs compétences, on peut s'en douter pour n'importe quel secteur où les multinationales règnent mais ici, des dirigeants moutons ont amplifié la crise avec un effet domino. - l'activité spéculative sur les marchés boursiers n'est plus une réelle activité économique : pourquoi permettre de spéculer à la baisse sur le cours d'une entreprise ? Pourquoi pourvoir spéculer sur des titres qu'on n'a pas en portefeuille ? Pourquoi les banques spéculent elles-mêmes sur des matières premières vitales aux populations et états ? - les banques sont très protégées par le monde politique, exemple: pourquoi le n° de compte bancaire n'est-il toujours pas portable d'une banque à l'autre alors que cela a été imposé au secteur télécoms pour les n° de téléphone? Pourquoi prêter aux banques à zéro quand elles nous prêtent fièrement à 2% ou 6% en disant que les taux sont historiquement bas ? - Ne tapons pas que sur les banques, on est arrivé à une telle crise car le monde politique est démissionnaire au niveau économique et n'oublions pas que de nombreux administrateurs supposés 'surveiller' les banques étaient ou sont issus du monde politique. Ils ont touché un salaire et n'ont rien vu venir. Et bien sûr, ils n'ont rien remboursé non plus ...
Le 18/04/2015 par montigny
Je souhaiterais être informé de l'évolution de la campagne FINANCE et individus. Remerciements anticipés.
Le 17/04/2015 par Nondidjou
Comme souvent, tout n'est ni tout blanc ni tout noir. La finance crée de l'argent basé sur de la dette (alors que la création d'argent devrait être basée sur de la production et une véritable croissance), c'est construire un empire sur un banc de sable. Alors oui, ça sert la société puisque ça lui permet de grandir très vite en terme de technologie, de santé, de confort... Mais de l'autre côté, les fondations sont fragiles et le système est maintenant à bout de souffle. Avez-vous déjà acheté une jolie plante en jardinerie qui une fois chez vous dépérit très rapidement? C'est qu'elle a été boostée artificiellement et qu'elle a grandi trop vite. Notre société est comme cette plante, pour l'instant nous sommes toujours en jardinerie, mais dans combien de temps arrivera la prochaine crise catastrophique?
Le 16/04/2015 par JUSTIN
Absolument pas, les banques ne sont pas au service de la société. Elles ne l’ont jamais été. Une vieille maxime disait déjà il y a plus de 30 ans « la banque vous offre un parapluie lorsqu’il fait beau et vous le retire quand il pleut » Hélas, depuis lors, c’est pire. Elles se sont lancées dans des opérations foireuses et juteuses sans aucune éthique pour gagner de l’argent facile. Les dirigeants qui ne connaissaient pour la plupart rien aux finances se sont remplis plein les poches puis ont quitté le navire, laissant le soin aux Etats de renflouer les banques pour éviter la faillite. Yves Leterme, qu’on ne peut soupçonner d’être un homme de gauche disait déjà « scinder les banques, c’est 3 minutes de courage politique ». Hélas, aucun parti politique n’a bougé. 
Le 16/04/2015 par Michels Georges
Si la finance était au service de la société, cela se saurait et la question posée deviendrait inutile. La finance déshumanise. Par ailleurs, lorsque son but est uniquement de produire de l'argent, ce dernier perd toute sa valeur sociale On parle souvent du coût du travail. ce coût se situe-il au niveau des salaires et cotisations sociales ou, en une proportion de plus en importante, au niveau des dividendes exigés ?
Le 16/04/2015 par Gruselle Pascal
Depuis l'abrogation du Glass-Steagal Act, (voir ci-après le lien) http://fr.wikipedia.org/wiki/Glass-Steagall_Act#R.C3.A9escompte_des_cr.C3.A9ances_commerciales, qui permis de fusionner les banques d'épargnes avec les banques spéculatives, c'est le grand n'importe quoi! Les actionnaires ont pris le pouvoir et les services publics subis une méchante cure d'amaigrissement. L'aspect purement spéculatifs consiste à "Privatiser" les bénéfices et "Socialiser" les pertes! Tout un système pourri jusqu'à la moelle devant être repensé, échafaudé au plus vite sous peine (!) de lendemains vraiment sombres...
Le 16/04/2015 par jp.Hanse
La finance est au service de l'argent. C'est l'argent pour l'argent; peu importe la société.
Le 16/04/2015 par Francart
La finance A sa propre éthique mais avec bien peu de morale. Elle ne veille pas au bien de sa clientèle. Ceci n'exclut pas la gentillesse et la convivialité que l'on peut parfois y trouver. Les grands capitaux sont en possession de bien peu de personnes qui évitent toute participation du vulgus populi. Les politiques ne mettent rien en place qui puisse autoriser à une plus grande équité. Que faudra-t-il en penser? Que faire ? Il me semble que des banques à inention plus valables méritent une plus grande attention. Je pense particulièrement à NEW BE. Mais les laissera-t-on s'installer? En tout cas, Merci d'avoir investiguer dans ce site qui recoltera son succès, je l'espère mais permettrait aussi , tel un " syndicat" de fournir une influence sur la puissance de l'argent.
Le 16/04/2015 par GIET
Non,la finance n'est PLUS au service de sa clientèle mais exclusivement à celui de ses ACTIONNAIRES! Pourtant elle devrait l'être dans un but de relancer l'économie , ce qu'elle omet de faire compte tenu de la faible rémunération qu'elle octroie à ses épargnants et des taux usuriers pratiqués pour les opérations de crédit,une situation qui va encore perdurer un bon moment et en tout cas aussi longtemps que les financiers pourront "s'abreuver" auprès de la BCE à des taux proche du zéro %!Dans un tel contexte,il est clair que l'épargne n'intéresse plus les organismes financiers,sauf pour la convertir en placements boursiers à risque pour le client mais follement rémunérateur pour le banquier !
Le 16/04/2015 par Jerusalem Christel
NON, les banques ne sont pas aux services des petits salariés comme nous... Il faut se battre pour beaucoup plus de transparence. On fait payer le crash boursier aux petits citoyens que nous sommes au lieu d'aller chercher l'argent chez ceux qui ont spéculé... c'est à dire aux banques. Attendons-voir le prochain crash, cela ne durera plus tellement longtemps. Retirons notre argent du compte, fermons nos livrets d'épargne et mettons le dans un coffre-fort à la maison... si tout le monde le ferait il n'y aurait plus de spéculations...
Le 16/04/2015 par JANDRAIN
La finance est essentiellement orientée vers elle-même. Les petits épargnants ne sont pas un centre de préoccupation, même si leurs dépôts sur des comptes d'épargne presque pas rémunérés sont in fine fort intéressants pour les banques. Certaines d'entre elles cultivent toutefois à nouveau une image d'intérêt général, comme Belfius, qui (re)met actuellement en avant son rôle d'institution de crédit auprès des collectivités publiques. C'est l'éternel retour du balancier : jadis, la Caisse Générale d'Epargne et de Retraite avait clairement des objectifs d'intérêt collectif. Idem pour le Crédit Communal. Il semble clair que le petit épargnant souhaite que son épargne puisse rejoindre un ensemble qui lui donne force et sens... De même qu'il manque en Wallonie une institution de crédit aux PME prête à prendre un peu de risques...
Le 16/04/2015 par NOIRET
Pour moi le monde financier doit être plus tourné vers les gens, quels qu'ils soient, et non se focaliser uniquement sur le profit à tout prix, et par n'importe quels moyens. On l'a vu, les prises de risques inconsidérées ont coûté cher ... non pas aux banques, mais bien aux Etats et, par effet domino, à tous les contribuables (les plus pauvres étant bien sûr, comme souvent, les plus touchés ...). Le monde de la finance doit se responsabiliser, étant un acteur de premier plan dans l'équilibre mondial. Une société évoluée et saine ne peut être mise en place sans une répartition équitable des richesses. Certaines conséquences dramatiques des actions de traders sans conscience peuvent mener, au final, à une révolte. L'Islande a prouvé par des actes forts que la population ne doit pas se laisser écraser par les politiques financières et leurs répercussions. Trop is te veel. On n'accomplit jamais de grandes choses lorsqu'on ne laisse plus de place à l'humain et que l'on ne vise pas le long terme, mais seulement un max de profit immédiat pour un faible pourcentage de bénéficiaires...
Le 16/04/2015 par Bernard Minet
Non, elle est au service d'elle-même. Elle détruit bien plus qu'elle ne crée
Le 16/04/2015 par Nicolas de Brabandère
La finance ne tient plus assez bien son rôle qui devrait être d'accompagner les entrepreneurs dans l'économie réelle et de garantir la sécurité des fonds des particuliers. Les dérives spéculatives, l'éloignement de plus en plus criant du système financier par rapport à l'économie réelle et une réglementation insuffisante du système financier nuisent à la société et accentuent ses problèmes sociaux, économiques et environnementaux. J'aimerais que le système financier soit beaucoup plus réglementé et transparant, que les activités spéculatives soient controlées par un organisme indépendant et qu'elles soient complètement disociées des activités bancaires classiques.
Le 16/04/2015 par Smart
Non Mr. Achard vous vous trompé, les banques sont des sociétés commerciales elles doivent générer du bénéfices comme toutes autres sociétés. Sans actionnaires il n'y a pas de société. Il ne faut pas réver, Si le crédit Coopératif et la NEF ou les licros banques sont mieux libre aux citoyens de transférer leurs comptes. Pas de néni oui oui dans la finance les affaires sont les affaires, basta pour le reste.
Le 16/04/2015 par Dubois
La finance est a SON service, non au service de ses clients, j'ai bien dit "clients", il serait peut être bon de ne pas l'oublier ! Tant que tout restera au mains de le finance, rien ne fonctionnera jamais plus, ni industrie, ni commerce !!!!!!!!!!!!!!!!
Le 16/04/2015 par 59Jeannot
la finance: un échantillon de saigneurs qui vivant aux crochets de la société. La monnaie est un moyen, pas une finalité. 98% des mouvements financiers ne concernent p^lus l'économie réelle, mais la spéculation. Cette même spéculation engendre une hausse des coûts des produits sur le marché de 30 à 40%. Le droit régalien de battre monnaie doit revenir aux états et non aux banques privées.
Le 16/04/2015 par Françoise
"Les financiers ne font bien leurs affaires que quand l'Etat les fait mal" Talleyrand
Le 16/04/2015 par Chris Barthe
Le seul moyen d'en revenir à un secteur financier , sain et responsable, c'est le retour à une réglementation sévère et contrôlée, un nouveau Glass Steagal act et un énorme coup de balais dans tout ce qui a été fait depuis Reagan et les accords de Bretton woods et il est certain que le secteur financier doit participer au bien être de tous et non au seul profit de ses acteurs
Le 16/04/2015 par PONT
Je crois que la finance actuelle est à l'image de la société dans laquelle nous évoluons et que nous participons à créer, elle fait preuve d'un grand manque de sagesse et de valeurs humanistes. La finance n'est pas en soi bonne ou mauvaise. C'est ce que nous en faisons et laissons en faire qui pose problème, jusqu'à menacer la survie de notre espèce. Soutenue par des capacités technologiques inédites, la financiarisation de l'économie actuelle constitue une des pires nuisances pour l'humanité que l'histoire ait connu.
Le 15/04/2015 par Geneviève
Lors d'un rendez-vous chez Fortis pour demander un prêt hypothécaire, j'ai demandé à l'employé à quels secteurs d'activité mon argent serait affecté. Incapable de me répondre, il m'a ri au nez et assuré que personne ne lui pose jamais ce genre de question. Cette arrogance et ce manque de transparence sont éloquents. Les banques ne sont pas au service de la société. Fonctionnant dans un but purement lucratif, elles n'ont aucune visée éthique et doivent s'assurer un maximum d'opacité. Aidons les banques éthiques comme Triodos ou NewB à se développer.
Le 15/04/2015 par Emmanuel B
Revenons aux fondamentaux du métier de banquier, à savoir: récolter l'épargne d'un côté et consentir du crédit de l'autre, son bénéfice étant constitué de la différence d'intérêts entre les deux. Bien entendu, il ne peut prendre aucun risque sur les crédits qui'il accorde, car on le voit mal devoir expliquer à l'épargnant que son capital a disparu... Par contre, les banquiers ont ajouté à leur métier une série de prestations peu, voire non sollicitées par leurs clients: -Depuis que la monnaie devient virtuelle, ce sont de moins en moins les Etats ou la BCE qui émettent la monnaie (en numérotant les billets), mais bien les banquiers, qui font faire le tour du monde à l'argent en à peine 3 clics de souris, sans le moindre contrôle possible des Etats nations. 10€ partent, 1000€ reviennent, personne n'a rien vu... Et l'interdiction des payements en espèces de plus de 1000€ comme en France ne va pas arranger le problème. - L'hyper trading, ou la spéculation par les machines n'a aucune justification dans l'économie réelle. c'est une hérésie. On en arrive au grand paradoxe. La finance a besoin de l'argent des épargnants et des entreprises pour fonctionner, mais elle leur impose désormais des contraintes de plus en plus intenables (plus de liquide dans les agences, plus de change, beaucoup de frais, des centaines de produits à vendre bien éloignés des préoccupations de mr et mme tout le monde, Etc...).
Le 15/04/2015 par Danièle Piette
un petit commentaire:la dame âgée avec kiki sur le dessin ose s'imposer chez son banquier mais chaque fois que je vais à mon agence,je vois des seniors qui tiennent à peine sur leurs jambes,qui font la file,qui voient mal et comprennent mal les instructions des selfbanks,qui ne réagissent pas assez vite et qui risquent de voir leurs cartes avalées:c'est scandaleux et relève presque de maltraitance!;si j'étais plus jeune,j'essayerais d'ouvrir une banque qui chouchouterait les personnes âgées;je suis persuadée en plus que ce serait rentable. une info: je suis guide bénévole jusque fin mai au musée du capitalisme à Saint Gilles;dans une des salles consacrée aux limites du capitalisme il y a deux vidéos très instructives:l'une qui explique clairement les causes de la crise financière (qui est devenue économique) et depuis 2008 rien n'a changé (voir Luxleaks et HSBC) et l'autre qui présente une nouvelle banque:la rising bank:venez au musée et/ou chercher les vidéos.
Le 15/04/2015 par DEWANDRE
Il doit y avoir deux types de banques bien séparées. 1/ La banque qui collecte l'épargne pour la redistribuer dans l'économie en prêtant aux entreprises pour leurs investissements. 2/ La banque qui collecte l'épargne pour la mettre dans les circuits boursiers (à haut risque) via leurs traders. Chaque banque doit clairement afficher son appartenance.
Le 15/04/2015 par Duflos Pierre
Les banquiers sont des commerçants. Laissons les faire leur commerce comme tout autre commerçant, sans plus. Quant à la gestion du pays qui a besoin d'une banque (son porte-monnaie), qu'elle soit confiée à une banque de l'état, financée par les contribuables, qui rapporte aux contribuables, qui imprime ou non les billets de ce pays. Si on laisse le sort du pays entre les mains des banques privées, pourquoi ne le laisserait-on pas entre les mains des hypermarchés ? c'est une ineptie, c'est comme si on laissait le porte-monnaie d'une famille au boucher du coin qui bien sur ira s'endetter pour créer une immense boucherie qui fera faillite...ou pas mais verra son commerce avant le bien-être de la famille qui lui a confié son porte-monnaie. Une banque d'aujourd'hui c'est limite du vol et mauvaise gestion de nos contributions
Le 15/04/2015 par Erik Lambot
Non, la finance n'est certainement pas au service de la société. Elle a sa propre logique de profit qui va à l'encontre de l'intérêt de la majorité des citoyens... et y en a marre ! La finance a pris une telle ampleur qu'elle domine le paysage économique et ce n'est pas avec des comportements psychopathes de joueur de casino qu'on gère une société. Il va falloir mettre de l'ordre sinon les citoyens vont s'en occuper à leur manière.
Le 15/04/2015 par Bécart Michel
Continuez le combat, il est nécessaire.
Le 15/04/2015 par LINUSSIO
Comme l'a très justement écrit Susan George, la finance DOIT être au service des citoyens du monde et non l'inverse comme c'est le cas actuellement. Elle explique cela en pregnant une sphère : la partie extérieure c'est-à-dire la plus importance doit être la planète car sans elle il nous est évidemment impossible de vivre. En 2ème ligne, vient l'humain. En 3ème ligne, l'économie et enfin en tout petit au milieu la finance, juste pour SERVIR tout le reste. De manière très insidieuse, cette finance nous a rendus esclaves de l'argent au detriment des valeurs morales indispensables à l'harmonie entre humains. D'ailleurs, à ce rythme là, l'humanité coure à sa perte emportant peut-être avec elle une partie de notre espace de vie. Mais je pense aussi que ce ne sont plus nos gouvernements qui décident des lois et de la protection de nos droits. Ceux qui détiennent le pouvoir sont les personnes cachées derrière des montages outrageusement capitalistes ( sociétés "écran" ) et qui ont acquis tous les droits au travers de lois faites pour eux et donc pour l'ARGENT ROI et au détriment de notre bien-être. Le débat n'est pas clos mais il y a tellement de choses à dire ... Merci de m'avoir donné l'opportunité de m'exprimer sur un sujet qui me tient tellement à Coeur !
Le 15/04/2015 par desmette
nous sommes les cochons de payants...les employés et petits porteurs d'actions Fortis ont été entubés par Reynders...et en plus nous payons constamment le renflouement du système bancaire qui continue la même politique....
Le 15/04/2015 par Matt Ebeneer
Les banquiers ont un comportement méprisant, hautain et arrogant vis à vis de leurs clients. Peut-être à cause de leurs très brillantes études universitaires pendant lesquelles on leur a mis dans le crâne qu'ils étaient les plus intelligents. Dans certaines banques les cadres et les employés reçoivent des instructions très précises : "NE JAMAIS PARLER AVEC UN CLIENT ET, ENCORE MOINS, LE CONSIDERER COMME UNE PERSONNE"
Le 15/04/2015 par de Crayencour
Bravo pour vos initiatives. Il est évident que les banques doivent TOTALEMENT se remettre en cause. Personnellement, je suis pour le développement des monnaies alternatives et toutes les nouvelles formules qui permettront d'éviter le pouvoir sur l'argent par des institutions ou privés.
Le 06/04/2015 par Luc
La finance est le pouvoir occulte le plus puissant du monde. Le plus terrible, c'est que tout le monde pouvait voir cette évolution depuis la fin des années 80. En effet, la "sainte" dérégulation, les traités européens, le favoritisme pour les multinationales, l'évolution lente des niveaux des salaires et.... la promotion du crédit tout azimut etc ...ont conduit à l'enrichissement oligarchique des banques et ultra banques et de leurs actionnaires-rentiers. Les banques au service de l'économie réelle se sont transformées en machines spéculatives avec une mise en oeuvre de systèmes à "bras de leviers", shadow-banking, paradis fiscaux et autres avec comme conséquence une pyramide des richesses à l'envers. Enfin, le couronnement final en 2008 avec la faillite d'une banque et l'effet domino qui s'en est suivi; les dominos ont été relevés par les états pour aboutir à leur propre perte en s'endettant de plus belle et devant recourir aux....mêmes banques (traités européens obligent) pour se refinancer. Tout a été fait pour poursuivre la viabilité d'un système dont plus personne n'est maître à moins que quelques ordinateurs bien informés puissent le faire. A travers l'histoire, les états ont, un jour, balayé la dette et repris leurs finances à zéro. Quel état oserait apporter ce salut, ou un nouveau plan Roosevelt avec une économie Keynésienne. Je crains que les leçons de l'histoire ne servent à rien et qu'il faudra attendre le cataclysme financier qui devra être digéré par 98% de la population et les 02 autres pourcent seront dans un .... paradis géographique clos et sans doute aussi.... fiscal.
Le 05/04/2015 par Ramboux
Pour commencer, j'écrirais que je bosse depuis 20 ans dans le secteur. Pas par vocation, après avoir raté mes études c'était mon premier emploi et j'ai voyagé dans différents services & acteurs. J'ai débuté à la Générale. Ou les employés (très) grassement payés râlaient sur les risques de fusion, avec un taux d'absentéisme dans mon service de 47% et avec une chance de réengagement de 0% pour les stagiaires ONEM comme moi. Et déjà, on parlait de "crise" tout en générant de faramineux bénéfices. Puis engagé chez CortalConsors, première entité bancaire "directe" et la seule, jusqu'à présent qui essayait vraiment d'offrir un service au client tout en pronant l'éducation de celui-ci. Ensuite DeutscheBank, une cata, des requins, vente du produit le plus intéressant pour...la banque. une ambiance délétère d'ultra-compétition. J'ai quitté suite au summum de l'hypocrisie bancaire atteint avec la vente des "Lehmann Brothers" et leur fameuse "garantie morale"... et ils s'en sont rudement bien sortis. Puis ING. bon employeur mais au final, à quoi servions-nous? Nous avons poussés les clients à ne plus venir en agence, changeant les horaires, motivant les home banking, pour ensuite licencier (on dit plutôt: départ volontaire) car les gens "ne viennent plus en agence". 1.155 personnes ont été poussés vers la sortie depuis un an. On engage un exécutant de la politique d'Amsterdam pour les basses oeuvres... Je m'égare.... Ce qui est édifiant, c'est le décalage entre le Middle Managament & le Sr Mngmt et le vrai monde. Complètement déconnecté des réalités salariales, sociales et juste motivé par leur futur bonus invariablement basé sur une baisse des coûts de 15% de leur département. Je suis dispo pour un témoignage de terrain sans tabous sur simple demande :)
Le 03/04/2015 par perin
La finance nuit à la société car elle est beaucoup trop libéralisée et au service des gros lobbys. L'argent investit par les banques l'est encore trop souvent dans des causes n'ayant aucune éthique (armes, dictatures, ...). Les banques n'aident que les personnes qui ont le plus d'argent (octroi de crédit, optimiser la situation fiscale,...) alors qu'elles devraient justement utiliser les fonds dont elles disposent dans des projets éthiques, durables,... Le plus gros problème est évidemment le manque de réglementation adéquate pour forcer ces dernières à changer leurs comportements, les loups ne se mangent pas entre eux... Eu égard aux bénéfices qu'elles encaissent, les impôts qu'elles paient sont aussi largement insuffisant, surtout au regard des aides dont elles ont bénéficiés lors de la crise de 2008. Mais la finance évoque aussi, bien évidemment, les spéculateurs, les traders, dont le but est de faire le plus d'argent possible sans se préoccuper des conséquences humaines derrière leurs actes. Il suffit de constater le fossé, je dirai même le gouffre, qui se creuse entre les riches et les pauvres pour se convaincre des problèmes liés à la finance...
Le 03/04/2015 par T'Serstevens genevieve
Les banques n'aident pas leurs clients ils ne proposent que leurs sicavs et quand vous voulez aure chose d'autre le personnel Banquer ne sait et vous dirige toujours, et on sait que ce sont loin d'être les meilleures vers des sicavs avec protection du capital les employés ont plus de pourcentage sur ces ventes la mais moi je ne suis pas d'accord car dans celles ci ils vendent , échangent rachètent etc... Avec multitude de frais à la clef ..conclusion il faudrait avoir plus d.argent pour avoir plusieurs banques ou moins pour ne pas être obligés de passer par leur personnel banker.....
Le 31/03/2015 par MAES Béatrice
Pour mieux cerner le problème je vous invite à lire l'article sur les liens suivant : - http://www.lecho.be/detail.art?a=9613158&n=2338&ckc=1 - http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/13/quelles-consequences-a-l-hypertrophie-monetaire_4593348_3232.html
Le 27/03/2015 par Baiwir
La finance n'est bien entendu visiblement pas au service de l'intérêt commun. Elle est dévoyée par la rapacité de ceux de nos semblables qui ont besoin d'amasser pour se donner l'illusion d'exister. Nous sommes toujours dans ce cadre matérialiste qui, du reste, est conforté par les gouvernements court-termistes que la majorité d'entre nous élit. Même les limites d'approvisionnement de notre planète ne suffisent pas à raisonner cette majorité. La priorité d'investissement durable se trouve dans l'éducation dès le plus jeune âge à la capacité d'apprécier la qualité, le beau, le bon, l'échange et le partage plutôt que la quantité qui remplit, encombre, alourdit puis assoupit. L'humain est au seuil de la prochaine marche de son évolution, celle d'une certaine maturité, mais beaucoup de résistances à travers la planète refusent que cette marche soit franchie.
Le 26/03/2015 par Finance-la-Neuve
Nous sommes convaincus que la finance doit être au service de la société et non l’inverse, comme c’est la cas actuellement. C’est pourquoi nous avons organisé une projection et un débat à partir du film « Inside job » pour expliquer et faire comprendre les raisons et les enjeux de la crise financière. Nous constatons que depuis l’apparition de cette crise en 2008, les banquiers (le monde de la finance) n’ont rien compris et n’ont rien appris. Leur arrogance, leur recherche insatiable du profit le plus rapide, à n’importe quel prix, sont loin d’avoir diminué. La spéculation va bon train, merci ! Les agences de notations continuent sans remords d’imposer leur dictature à la planète. Bref, la domination des créanciers est sans partage, obsédés qu’ils sont par la privatisation des profits et la socialisation des pertes qu’ils ont eux-mêmes occasionnées. Ils prétendent imposer l’austérité à tout le monde, ... sauf à eux mêmes ! Les hommes et femmes politiques restent soumis à leurs oukases. Les citoyens n’ont rien à dire. Nous en avons assez. Or les solutions sont connues et les remèdes existent. Il s’agit là de simple bon sens. L’histoire nous apprend d’ailleurs que chaque fois que la finance n’a pas été contrôlée de l’extérieur, elle a conduit à des catastrophes. Adam Smith lui-même excluait la sphère financière de la logique d’un marché libre et concurrentiel. Lisez l'interpellation entière de Finance-la-Neuve: https://www.financite.be/sites/default/files/references/files/2064_0.pdf
Le 21/03/2015 par Andrea Neumann
La Finance a réussi à totalement détourner le sens que ce terme devrait avoir: au lieu d'investir dans l'économie réelle, elle fait des spéculations hasardeuses dont elle sortira toujours gagnante: les Etats vont toujours sauver les banques, et pour récupérer l'argent perdu (exemple: 50 milliard d'euro payé par l'Etat allemand pour sauver les banques allemandes impliquées dans la crise financière grèque) on prend des peuples entières en hôtage (en l'occurrence: le peuple grecque). Le sort du peuple grecque pourra dans l'avenir être le nôtre.
Le 19/03/2015 par DEMARTEAU
A partir du concept que la Finance est au service du Capitalisme (et donc des profits immédiats pour les actionnaires de sociétés), du moins dans nos sociétés occidentales, elle n'est évidemment pas au service du bonheur de l'humanité, qui concerne les relations humaines, le social, la qualité de la vie, la santé, l'environnement... La toute grande majorité de la population est implicitement d'accord avec cette complicité Finance-Capitalisme et a peur d'ouvrir les yeux sur cette dualité, par manque de courage pour affronter les véritables enjeux de l'avenir de l'humanité. Comme ce sont nos hommes politiques qui représentent cette majorité de la population et qui élaborent les lois, notamment qui touchent à la finance, l'avenir de l'humanité me semble plutôt sombre malheureusement. Seules quelques petites institutions financières, très minoritaires dans le monde financier, présentent une politique de développement durable vis-à-vis de la société humaine. Les personnes conscientes des enjeux futurs peuvent les utiliser.
Le 18/03/2015 par hergermail-info@yahoo.fr
La finance et les banques ont été créées pour générer de la monnaie là où il y a un besoin et un potentiel de croissance. La finance est aujourd'hui dévoyée et ne joue plus son rôle car elle se focalise sur le profit à court terme ou très cout terme (trading haute frequence) et non l’investissement dans l'économie réelle qui nécessite un certain temps avant d'avoir un rendement ou une croissance. Leur rôle n'a jamais été de penser au bien-être commun mais de créer du crédit là où c'est nécessaire et de créer toujours de plus en plus de crédit pour éviter une contraction de la quantité de la masse monétaire. En perdant la confiance, les banques prêtes moins, l'argent circule moins et celui-ci fini par se raréfier menant à une augmentation de la perte de confiance. La finance et les banques ne sont soumise actuellement à aucun vrai contre pouvoir efficace, ni des banques centrales, ni des états, ni des citoyens. Le dernier pouvoir qui reste au citoyen est celui de la sanction consistant à changer de banque car même le pouvoir politique à peur des menaces des banquiers de réduire encore plus les prêt et donc d'augmenter la récession. Le système est déséquilibré car il y a n'y a pas un intérêt commun entre le banquier et son client et donc pas de main invisible du marché (cf Adam Smith) qui assure un équilibre entre les différentes parties prenantes.
Le 18/03/2015 par Joseph
La finance ici et ailleurs n'est plus au service des clients, mais surtout au service de leur entreprise commerciale; Sauf pour quelques rares banques (TRIODOS, ...) le but principal est gagner un max d'argent au détriments des clients, sans éthique ni solidarité pour les moins favorisés d'entre nous, ni pour le Futur et la Vivabilité sur cette Planète.
Le 18/03/2015 par Catherine de Crombrugghe
Ce que je pense de la finance? C'est qu'elle joue avec l'argent des citoyens et n'accepte aucune règle. Il faut toujours payer plus pour les services qu'elle rend. Mais elle supprime de plus de plus d'agences et d'employés qui penvent informer et aider les clients. Il faut donc se déplacer et le client n'est pas toujours certain de pouvoir être servi. Le personnel qui reste est toujours aimable mais doit se plier aux injonctions de la direction: "nous ne pouvons vous servir à ce bureau-ci, il faut aller à l'autre bureau qui est plus loin. Mais il y a plus grave: il est très difficile de savoir ce qui est fait avec notre épargne; les renseignements sont toujours compliqués et confus et nous savons que les placements sont parfois bien risqués; ainsi nous remarquons que notre compte a diminué parce que les côtes en bourse ont baissé. Puis nous apprenons que la banque est en déficit et que le gouvernement décide de les aider à se renflouer; Les contribuables doivent y aller de leurs poches et en plus les services publics sont ponctionnés car ils doivent faire des économies pour équilibrer le budget de l'Etat. Quand les banques font du bénéfice, elles ne viennent pas au secours des services à la population. Quand il leur est demandé de séparer les banques de dépôts et les banques d'affaires, celles-ci se rebiffent. Nous ne constatons jamais que grâce à leurs activités, des emplois sont créés. Seules des banques comme TRIODOS et Oekos (?) soutiennent des projets au service de la population. Voilà mon humble contribution de simple citoyenne.
Le 18/03/2015 par leon_poncin@yahoo.fr
"La finance" n'est dans l'état actuel aucunement au service de la société. Au contraire, elle plonge des pans entiers de population dans une situation de précarité et leur interdit toute perspective de développement. Les législations, jusqu'au niveau international, doivent fixer à la finance un cadre suffisamment contraignant pour qu'elle soit au service de la société.
Le 18/03/2015 par declercq claude
La finance n'a aucune règle morale. Elle ne participe absolument pas au développement des sociétés. La détention des fonds mondiaux est entre les mains d'une très faible minorité qui bloque parfaitement les tentatives de faire participer de façon honnête l'ensemble des populations à la croissance. Les politiques ne mettent pas en place les mesures qui permettraient une plus grande équité dans le partage des ressources. Les banquiers ont encore de beaux jours devant eux !
Le 17/03/2015 par Balle Didier
http://www.vivreenhumanitude.net/pour-d--autres-banques.ws
Le 17/03/2015 par mariejo
Les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres. ...et s'il n'y avait pas les pauvres pour aider les pauvres, il n'y aurait plus de solidarité. Dans nos régions, il n'y a plus de banques, il faut faire des km pour en trouver une...que deviennent les personnes âgées, malades ou marginalisées dans ces conditions.....
Le 17/03/2015 par Rudi
La majorité de ceux qui critiquent les grands financiers feraient exactement pareil si demain on les mettait à la place de ces derniers ! Il est donc bien facile de critiquer...tout en ayant souvent soi-même quelques actions et participer au système ! Avant de réclamer une éthique des puissants de ce monde, que chacun fasse d'abord la révolution devant son miroir !
Le 17/03/2015 par Armille Brohé
Comment voulez vous que la finance soit au service de la société alors qu'on nous saigne a blanc , nous n'avons pour ainsi dire plus d'intérêt sur un carnet d'épargne , bientôt nous devrons payer encore plus a la banque pour que nos revenus voire pension soit versée sur votre compte courant , nous sommes dans une Europe capitaliste et nous allons vers une catastrophe . De plus savoir les fraudes par milliards qu'il y a en Suisse et Luxembourg , qu'on connaît les noms et personne n'est poursuivi ,essayé de voler un pain vous serez mis en prison comme exemple . De plus les banques ont recommencé le même système qu'en 2008 et cela va a nouveau un jour nous retomber sur la patate.
Le 17/03/2015 par Agnès De Gouy
« Too big to fail », ça veut dire quoi ? « Si le climat était une banque, il serait sauvé depuis longtemps » (tract PTB de décembre 2014) Les banques privées spéculent avec l’épargne de tous leurs clients qui placent chez elles, en principe sans risque et contre un intérêt normal, leurs salaires et leurs économies, et elles font faillite. Pour sauver les épargnants, l’état renfloue les banques, ou bien il les rachète – grâce à l’impôt payé par les Belges, enfin par ceux qui ne pratiquent ni la fraude fiscale ni l’optimisation fiscale conseillée et organisée par ces mêmes banques – Pour cela, l’état doit s’endetter ... auprès du système bancaire privé puisque l’Europe ne veut pas (ne peut pas ?) financer les états, alors qu’elle finance les banques à un taux d’intérêt quasi nul ! Et donc, pour rembourser sa dette, non seulement l’état coupe dans toutes les dépenses mais encore il applique, à ceux qui ont déjà payé le sauvetage des banques par leurs impôts, des mesures d’austérité (travailler plus pour gagner moins – payer plus pour les soins de santé, etc. ) Les 11 milliards d’économies à trouver dans le budget de l’état = l’argent utilisé par l’état pour réparer les conneries spéculatives de Dexia et des autres… Nos impôts ont servi à sauver les banques et à nous endetter pour rembourser à ces mêmes banques l’emprunt qu’on a fait auprès d’elles pour les renflouer. Et les banques continuent à spéculer sur la « santé » des états au moment de fixer le taux auquel elles « consentent » à prêter de l’argent aux états : cherchez l’erreur ! A quand un partage des activités bancaires ? Qu’elles spéculent si elles le veulent mais avec l’argent de ceux qui veulent prendre des risques et pas avec celui de leurs épargnants ! Et que ceux qui prennent les risques acceptent d’en payer les conséquences s’ils veulent aussi pouvoir continuer à en engranger les bénéfices sans payer aucun impôt sur ces ‘plus-values’! Pourquoi ces banques qui étaient si près de la faillite ont-elle pu rembourser si rapidement une partie de l’argent que l’état leur avait versé ? Et redevenir si rapidement des entreprises « rentables » pour leurs actionnaires ? Il y a là quelque chose de louche… N’aurait-il pas mieux valu appliquer ici aussi la devise du capitalisme financier : laisser faire « les lois du marché », laisser ces banques faire faillite, appliquer pour chaque détenteur de compte la garantie de l’état (100.000 euros maximum par compte) ? Cela aurait certainement coûté moins cher à l’état et cela aurait permis de sanctionner les responsables de cette faillite, alors qu’ils ont continué à bénéficier de plantureuses retraites chapeaux et qu’ils n’ont jamais été inquiétés.
Le 17/03/2015 par olivier484@hotmail.com
Bonjour La finance est-elle au service de la société ? Eh bien , elle devrait. "la finance" en général, c'est bien vague. Il est clair que les grosses banques actuelles, et la bourse, le trading, et toutes autres dérives dont nous ne connaissons même pas l'existence en tant que citoyen ordinaire, ne sont plus au service de la société. Mais il ne faut pas désespérer, la conscience revient doucement, des actions et projets ont lieu un peu partout : monnaies alternatives, crypto-monnaies, micros-crédits, etc, les projets alternatifs éclosent un peu partout et ramènent l'espoir. C'est comme pour tout, c'est l'appât excessif du gain qui a tué un système pourtant bien pensé au départ. Même si ça n'a rien à voir, j'ajoute que certains qui profitent des allocations sociales exagérément (travailler au noir en touchant du chômage, ou "être sur la mutuelle" et travailler au noir, bref), ces gens ne sont pas non plus au service de la société ! Il y a à tous niveau des profiteurs, il ne faut pas en voir "qu'aux riches". Si tout le monde, à tous niveaux, cherchait à créer quelque chose, au lieu de "jouer" avec la finance, cela fonctionnerait mieux.
Le 17/03/2015 par Panthère
Bien évidemment, NON ! La finance est au service des financiers et régule malheureusement une partie des événements mondiaux. C'est lamentable !
Le 17/03/2015 par Gevart
Non, la finance n'est pas au service de la société . Spéculation, dérégulation, mondialisation et ... autres choix largement planifiés et générant un facteur anxiogène au sein de la société dans laquelle nous évoluons. Une option : le mouvement associatif pourrait se fédérer pour former un contre-poids à cette société néo-libérale et lancée à toute vapeur vers un capitalisme effréné . Des actions ponctuelles existent mais c'est un levier qui n'offre pas encore une puissance réelle face aux choix de société qui nous sont imposés.
Le 17/03/2015 par Bruno
La finance est au service de la société tant qu'elle reste un moyen, un intermédiaire pour faciliter certains échanges. Aujourd'hui, alors qu'elle est devenue un but (amasser pour soi le maximum d'argent), elle n'est donc plus du tout au service de la société. Au contraire, ses dérives (spéculations, paradis fiscaux, intérêts notionnels, produits dérivés,…) nuisent à une part de plus en plus grande de la société.
Le 17/03/2015 par Bruno
La finance est au service de la société tant qu'elle reste un moyen, un intermédiaire pour faciliter certains échanges. Lorsqu'elle devient un but (amasser le maximum d'argent pour soi), elle n'est plus au service de la société. Actuellement, ses dérives (spéculation, produits dérivés, paradis fiscaux, secret bancaire, intérêts notionnels, privatisation des prêts publics, sauvetages bancaires sans contrôles, agences de notation,…) nuisent ouvertement à la société. Non seulement elles ne visent pas le bien de la société mais la détruise par la privatisation des bénéfices et la socialisation des pertes.
Le 17/03/2015 par achard
Les banques et la finance en général devraient être au service des citoyens . Comme on a pu le voir dans l' émission " cash investigation " la plupart des sociétés pensent surtout à gaver leurs actionnaires de dividendes , quitte à mettre en péril l' avenir de la société à cause du non investissement . La finance est coupée complètement des citoyens , il est temps d' en finir avec ces pratiques scandaleuses qui ne profitent qu' à une minorité de spéculateurs avides . Certaines banques comme le Crédit CoopératiF , la NEF , ou les micro banques ont un comportement beaucoup plus soucieux des règles morales élémentaires , c' est vers cet ordre moral qu' il faut oeuvrer ......
Le 17/03/2015 par bossut
les gens intelligents vivent du travail des imbéciles et les imbéciles vivent de leur travail : c'est dégueulasse !!!
Le 16/03/2015 par settembrino
Pour le professionnel du Risk Management que je suis, l'entreprise, et toute organisation (même une administration...), doivent reposer sur trois pieds ; D'abord un rôle d'utilité; une organisation qui ne sert à rien n'a aucune raison d'être Ensuite un rôle économique; l'argent qu'elle produit, doit servir réellement l'économie et préparer le futur, et pas du tout à alimenter l'argent virtuel cher aux "financiers". enfin, elle doit remplir son rôle citoyen, ne pas éluder l'impôt, respecter ses collaborateurs en terme de salaire et d'emploi,et ne pas presser ou brimer ses relations, fournisseurs, clients, cocontractants ou sous-traitants, etc.
Le 13/03/2015 par RENER
La finance et tout le système qu'elle fait fonctionner comme outil du capitalisme néo-libéral contribue au réchauffement climatique.L'impossibilité de voter par nos "décideurs" un accord juridiquement contraignant , mais aussi un fond vert pour le climat démontre que ce système n'a aucune vision à long terme. Il implosera avec toutes les conséquences collatérales sur l'homme et l'environnement et leurs futurs interconnectés Claude Rener
Le 10/03/2015 par Nadia Bodart, C-Paje
Non, la finance n'est pas au service de la société (jeunes inclus!). Mais elle pourrait l'être... Elle doit l'être ! La crise financière a démontré la perversité d'un système financier dérégulé qui a coûté énormément aux États et à nombreux de ses citoyens tant sur le plan économique que sur le plan social. Faire porter la responsabilité d'une crise financière aux citoyens à travers des mesures d'austérité et des réductions drastiques dans les budgets (destinés à favoriser l'emploi, la sécurité sociale, la culture, le lien social, le soutien aux publics, à la jeunesse,...) est profondément injuste. La finance est intrinsèquement liée au politique. La politique est affaire de tous. Il faut rendre à la finance la place qu'elle doit prendre pour contribuer au bien commun, pour que la jeunesse d'aujourd'hui puisse aller vers du travail, de la coopération et de projets personnels et collectifs et non du chômage, de l'exclusion et de la compétition.