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A votre avis, la finance est-elle au service de la société ou au contraire lui nuit-elle?

Financité pense que les citoyens, trop souvent écartés des débats, doivent avoir leur mot à dire.

Au lieu de demander l'avis des expert-e-s, nous vous demandons quel est, à votre avis, l'impact de la finance dans notre société!

Commentaires

Non, la finance n'est pas au service de la société (jeunes inclus!). Mais elle pourrait l'être... Elle doit l'être ! La crise financière a démontré la perversité d'un système financier dérégulé qui a coûté énormément aux États et à nombreux de ses citoyens tant sur le plan économique que sur le plan social. Faire porter la responsabilité d'une crise financière aux citoyens à travers des mesures d'austérité et des réductions drastiques dans les budgets (destinés à favoriser l'emploi, la sécurité sociale, la culture, le lien social, le soutien aux publics, à la jeunesse,...) est profondément injuste. La finance est intrinsèquement liée au politique. La politique est affaire de tous. Il faut rendre à la finance la place qu'elle doit prendre pour contribuer au bien commun, pour que la jeunesse d'aujourd'hui puisse aller vers du travail, de la coopération et de projets personnels et collectifs et non du chômage, de l'exclusion et de la compétition.
La finance et tout le système qu'elle fait fonctionner comme outil du capitalisme néo-libéral contribue au réchauffement climatique.L'impossibilité de voter par nos "décideurs" un accord juridiquement contraignant , mais aussi un fond vert pour le climat démontre que ce système n'a aucune vision à long terme. Il implosera avec toutes les conséquences collatérales sur l'homme et l'environnement et leurs futurs interconnectés Claude Rener
Pour le professionnel du Risk Management que je suis, l'entreprise, et toute organisation (même une administration...), doivent reposer sur trois pieds ; D'abord un rôle d'utilité; une organisation qui ne sert à rien n'a aucune raison d'être Ensuite un rôle économique; l'argent qu'elle produit, doit servir réellement l'économie et préparer le futur, et pas du tout à alimenter l'argent virtuel cher aux "financiers". enfin, elle doit remplir son rôle citoyen, ne pas éluder l'impôt, respecter ses collaborateurs en terme de salaire et d'emploi,et ne pas presser ou brimer ses relations, fournisseurs, clients, cocontractants ou sous-traitants, etc.
les gens intelligents vivent du travail des imbéciles et les imbéciles vivent de leur travail : c'est dégueulasse !!!
on pourrait même dire que les malins font travailler les intelligents...
Les banques et la finance en général devraient être au service des citoyens . Comme on a pu le voir dans l' émission " cash investigation " la plupart des sociétés pensent surtout à gaver leurs actionnaires de dividendes , quitte à mettre en péril l' avenir de la société à cause du non investissement . La finance est coupée complètement des citoyens , il est temps d' en finir avec ces pratiques scandaleuses qui ne profitent qu' à une minorité de spéculateurs avides . Certaines banques comme le Crédit CoopératiF , la NEF , ou les micro banques ont un comportement beaucoup plus soucieux des règles morales élémentaires , c' est vers cet ordre moral qu' il faut oeuvrer ......
Non Mr. Achard vous vous trompé, les banques sont des sociétés commerciales elles doivent générer du bénéfices comme toutes autres sociétés. Sans actionnaires il n'y a pas de société. Il ne faut pas réver, Si le crédit Coopératif et la NEF ou les licros banques sont mieux libre aux citoyens de transférer leurs comptes. Pas de néni oui oui dans la finance les affaires sont les affaires, basta pour le reste.
Ce commentaire cynique ne peut venir que d'un actionnaire de banque !! Bien sûr que non, il n'est pas "juste normal" que ce soit comme ça ! il faut se souvenir de pourquoi les banques ont été inventées : dans un esprit de coopération entre gens qui avaient besoin de s'entraider pour payer leurs frais, pour pouvoir acquérir un outil de travail et travailler. Et bien sûr que ça a fonctionné à la satisfaction mutuelle ! Mais c'était une époque où on gagnait de l'argent en travaillant et pas en spéculant. Mr. Smart semble d'avis qu'il est normal que l'argent se gagne virtuellement et qu'il faut que ça continue. Un fonctionnement n'est bon et ne peut durer que s'il est profitable à tout le monde ou au moins au plus grand nombre. Ce n'est pas être communiste de dire ça, c'est être clairvoyant et voir à long terme. La réflexion simpliste de Mr. Smart nous fait retourner au règne animal où il est juste normal que les plus forts mangent les plus faibles et le plus gros mangent les plus petits. Je suis admiratif de cette intelligence sans faille !
La finance est au service de la société tant qu'elle reste un moyen, un intermédiaire pour faciliter certains échanges. Lorsqu'elle devient un but (amasser le maximum d'argent pour soi), elle n'est plus au service de la société. Actuellement, ses dérives (spéculation, produits dérivés, paradis fiscaux, secret bancaire, intérêts notionnels, privatisation des prêts publics, sauvetages bancaires sans contrôles, agences de notation,…) nuisent ouvertement à la société. Non seulement elles ne visent pas le bien de la société mais la détruise par la privatisation des bénéfices et la socialisation des pertes.
La finance est au service de la société tant qu'elle reste un moyen, un intermédiaire pour faciliter certains échanges. Aujourd'hui, alors qu'elle est devenue un but (amasser pour soi le maximum d'argent), elle n'est donc plus du tout au service de la société. Au contraire, ses dérives (spéculations, paradis fiscaux, intérêts notionnels, produits dérivés,…) nuisent à une part de plus en plus grande de la société.
Non, la finance n'est pas au service de la société . Spéculation, dérégulation, mondialisation et ... autres choix largement planifiés et générant un facteur anxiogène au sein de la société dans laquelle nous évoluons. Une option : le mouvement associatif pourrait se fédérer pour former un contre-poids à cette société néo-libérale et lancée à toute vapeur vers un capitalisme effréné . Des actions ponctuelles existent mais c'est un levier qui n'offre pas encore une puissance réelle face aux choix de société qui nous sont imposés.
Bien évidemment, NON ! La finance est au service des financiers et régule malheureusement une partie des événements mondiaux. C'est lamentable !
Bonjour La finance est-elle au service de la société ? Eh bien , elle devrait. "la finance" en général, c'est bien vague. Il est clair que les grosses banques actuelles, et la bourse, le trading, et toutes autres dérives dont nous ne connaissons même pas l'existence en tant que citoyen ordinaire, ne sont plus au service de la société. Mais il ne faut pas désespérer, la conscience revient doucement, des actions et projets ont lieu un peu partout : monnaies alternatives, crypto-monnaies, micros-crédits, etc, les projets alternatifs éclosent un peu partout et ramènent l'espoir. C'est comme pour tout, c'est l'appât excessif du gain qui a tué un système pourtant bien pensé au départ. Même si ça n'a rien à voir, j'ajoute que certains qui profitent des allocations sociales exagérément (travailler au noir en touchant du chômage, ou "être sur la mutuelle" et travailler au noir, bref), ces gens ne sont pas non plus au service de la société ! Il y a à tous niveau des profiteurs, il ne faut pas en voir "qu'aux riches". Si tout le monde, à tous niveaux, cherchait à créer quelque chose, au lieu de "jouer" avec la finance, cela fonctionnerait mieux.
« Too big to fail », ça veut dire quoi ? « Si le climat était une banque, il serait sauvé depuis longtemps » (tract PTB de décembre 2014) Les banques privées spéculent avec l’épargne de tous leurs clients qui placent chez elles, en principe sans risque et contre un intérêt normal, leurs salaires et leurs économies, et elles font faillite. Pour sauver les épargnants, l’état renfloue les banques, ou bien il les rachète – grâce à l’impôt payé par les Belges, enfin par ceux qui ne pratiquent ni la fraude fiscale ni l’optimisation fiscale conseillée et organisée par ces mêmes banques – Pour cela, l’état doit s’endetter ... auprès du système bancaire privé puisque l’Europe ne veut pas (ne peut pas ?) financer les états, alors qu’elle finance les banques à un taux d’intérêt quasi nul ! Et donc, pour rembourser sa dette, non seulement l’état coupe dans toutes les dépenses mais encore il applique, à ceux qui ont déjà payé le sauvetage des banques par leurs impôts, des mesures d’austérité (travailler plus pour gagner moins – payer plus pour les soins de santé, etc. ) Les 11 milliards d’économies à trouver dans le budget de l’état = l’argent utilisé par l’état pour réparer les conneries spéculatives de Dexia et des autres… Nos impôts ont servi à sauver les banques et à nous endetter pour rembourser à ces mêmes banques l’emprunt qu’on a fait auprès d’elles pour les renflouer. Et les banques continuent à spéculer sur la « santé » des états au moment de fixer le taux auquel elles « consentent » à prêter de l’argent aux états : cherchez l’erreur ! A quand un partage des activités bancaires ? Qu’elles spéculent si elles le veulent mais avec l’argent de ceux qui veulent prendre des risques et pas avec celui de leurs épargnants ! Et que ceux qui prennent les risques acceptent d’en payer les conséquences s’ils veulent aussi pouvoir continuer à en engranger les bénéfices sans payer aucun impôt sur ces ‘plus-values’! Pourquoi ces banques qui étaient si près de la faillite ont-elle pu rembourser si rapidement une partie de l’argent que l’état leur avait versé ? Et redevenir si rapidement des entreprises « rentables » pour leurs actionnaires ? Il y a là quelque chose de louche… N’aurait-il pas mieux valu appliquer ici aussi la devise du capitalisme financier : laisser faire « les lois du marché », laisser ces banques faire faillite, appliquer pour chaque détenteur de compte la garantie de l’état (100.000 euros maximum par compte) ? Cela aurait certainement coûté moins cher à l’état et cela aurait permis de sanctionner les responsables de cette faillite, alors qu’ils ont continué à bénéficier de plantureuses retraites chapeaux et qu’ils n’ont jamais été inquiétés.
Je partage tout à fait votre analyse et suis totalement écoeurée de voir le comportement des banques, comment nos gouvernements les soutiennent et comme leurs erreurs sont vite oubliées. J' essaye de gérer mes revenus et mon épargne en bonne mère de famille pour que mes enfants soient à l'abri et pour ne pas être un poids pour les jeunes actuels quand viendra le jour de ma pension. Mais que font les banques de notre épargne? Si je leur confie mon argent, qu'au moins les banques en face bon usage, c'est à dire qu'il puisse être salutaire à tous et pas à quelques actionnaires méprisants du reste de l'humanité. A partir d'un certain niveau, amasser des gains ne rend pas plus heureux. L'argent n'est plus qu'un leurre. Par contre en dessous d'un certain niveau, le manque d'argent conduit vraiment à la misère matérielle et morale. De grâce , un peu plus d'équité!
Comment voulez vous que la finance soit au service de la société alors qu'on nous saigne a blanc , nous n'avons pour ainsi dire plus d'intérêt sur un carnet d'épargne , bientôt nous devrons payer encore plus a la banque pour que nos revenus voire pension soit versée sur votre compte courant , nous sommes dans une Europe capitaliste et nous allons vers une catastrophe . De plus savoir les fraudes par milliards qu'il y a en Suisse et Luxembourg , qu'on connaît les noms et personne n'est poursuivi ,essayé de voler un pain vous serez mis en prison comme exemple . De plus les banques ont recommencé le même système qu'en 2008 et cela va a nouveau un jour nous retomber sur la patate.
La majorité de ceux qui critiquent les grands financiers feraient exactement pareil si demain on les mettait à la place de ces derniers ! Il est donc bien facile de critiquer...tout en ayant souvent soi-même quelques actions et participer au système ! Avant de réclamer une éthique des puissants de ce monde, que chacun fasse d'abord la révolution devant son miroir !
Les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres. ...et s'il n'y avait pas les pauvres pour aider les pauvres, il n'y aurait plus de solidarité. Dans nos régions, il n'y a plus de banques, il faut faire des km pour en trouver une...que deviennent les personnes âgées, malades ou marginalisées dans ces conditions.....
La finance n'a aucune règle morale. Elle ne participe absolument pas au développement des sociétés. La détention des fonds mondiaux est entre les mains d'une très faible minorité qui bloque parfaitement les tentatives de faire participer de façon honnête l'ensemble des populations à la croissance. Les politiques ne mettent pas en place les mesures qui permettraient une plus grande équité dans le partage des ressources. Les banquiers ont encore de beaux jours devant eux !
"La finance" n'est dans l'état actuel aucunement au service de la société. Au contraire, elle plonge des pans entiers de population dans une situation de précarité et leur interdit toute perspective de développement. Les législations, jusqu'au niveau international, doivent fixer à la finance un cadre suffisamment contraignant pour qu'elle soit au service de la société.
Ce que je pense de la finance? C'est qu'elle joue avec l'argent des citoyens et n'accepte aucune règle. Il faut toujours payer plus pour les services qu'elle rend. Mais elle supprime de plus de plus d'agences et d'employés qui penvent informer et aider les clients. Il faut donc se déplacer et le client n'est pas toujours certain de pouvoir être servi. Le personnel qui reste est toujours aimable mais doit se plier aux injonctions de la direction: "nous ne pouvons vous servir à ce bureau-ci, il faut aller à l'autre bureau qui est plus loin. Mais il y a plus grave: il est très difficile de savoir ce qui est fait avec notre épargne; les renseignements sont toujours compliqués et confus et nous savons que les placements sont parfois bien risqués; ainsi nous remarquons que notre compte a diminué parce que les côtes en bourse ont baissé. Puis nous apprenons que la banque est en déficit et que le gouvernement décide de les aider à se renflouer; Les contribuables doivent y aller de leurs poches et en plus les services publics sont ponctionnés car ils doivent faire des économies pour équilibrer le budget de l'Etat. Quand les banques font du bénéfice, elles ne viennent pas au secours des services à la population. Quand il leur est demandé de séparer les banques de dépôts et les banques d'affaires, celles-ci se rebiffent. Nous ne constatons jamais que grâce à leurs activités, des emplois sont créés. Seules des banques comme TRIODOS et Oekos (?) soutiennent des projets au service de la population. Voilà mon humble contribution de simple citoyenne.
La finance ici et ailleurs n'est plus au service des clients, mais surtout au service de leur entreprise commerciale; Sauf pour quelques rares banques (TRIODOS, ...) le but principal est gagner un max d'argent au détriments des clients, sans éthique ni solidarité pour les moins favorisés d'entre nous, ni pour le Futur et la Vivabilité sur cette Planète.
La finance et les banques ont été créées pour générer de la monnaie là où il y a un besoin et un potentiel de croissance. La finance est aujourd'hui dévoyée et ne joue plus son rôle car elle se focalise sur le profit à court terme ou très cout terme (trading haute frequence) et non l’investissement dans l'économie réelle qui nécessite un certain temps avant d'avoir un rendement ou une croissance. Leur rôle n'a jamais été de penser au bien-être commun mais de créer du crédit là où c'est nécessaire et de créer toujours de plus en plus de crédit pour éviter une contraction de la quantité de la masse monétaire. En perdant la confiance, les banques prêtes moins, l'argent circule moins et celui-ci fini par se raréfier menant à une augmentation de la perte de confiance. La finance et les banques ne sont soumise actuellement à aucun vrai contre pouvoir efficace, ni des banques centrales, ni des états, ni des citoyens. Le dernier pouvoir qui reste au citoyen est celui de la sanction consistant à changer de banque car même le pouvoir politique à peur des menaces des banquiers de réduire encore plus les prêt et donc d'augmenter la récession. Le système est déséquilibré car il y a n'y a pas un intérêt commun entre le banquier et son client et donc pas de main invisible du marché (cf Adam Smith) qui assure un équilibre entre les différentes parties prenantes.
A partir du concept que la Finance est au service du Capitalisme (et donc des profits immédiats pour les actionnaires de sociétés), du moins dans nos sociétés occidentales, elle n'est évidemment pas au service du bonheur de l'humanité, qui concerne les relations humaines, le social, la qualité de la vie, la santé, l'environnement... La toute grande majorité de la population est implicitement d'accord avec cette complicité Finance-Capitalisme et a peur d'ouvrir les yeux sur cette dualité, par manque de courage pour affronter les véritables enjeux de l'avenir de l'humanité. Comme ce sont nos hommes politiques qui représentent cette majorité de la population et qui élaborent les lois, notamment qui touchent à la finance, l'avenir de l'humanité me semble plutôt sombre malheureusement. Seules quelques petites institutions financières, très minoritaires dans le monde financier, présentent une politique de développement durable vis-à-vis de la société humaine. Les personnes conscientes des enjeux futurs peuvent les utiliser.
La Finance a réussi à totalement détourner le sens que ce terme devrait avoir: au lieu d'investir dans l'économie réelle, elle fait des spéculations hasardeuses dont elle sortira toujours gagnante: les Etats vont toujours sauver les banques, et pour récupérer l'argent perdu (exemple: 50 milliard d'euro payé par l'Etat allemand pour sauver les banques allemandes impliquées dans la crise financière grèque) on prend des peuples entières en hôtage (en l'occurrence: le peuple grecque). Le sort du peuple grecque pourra dans l'avenir être le nôtre.
Nous sommes convaincus que la finance doit être au service de la société et non l’inverse, comme c’est la cas actuellement. C’est pourquoi nous avons organisé une projection et un débat à partir du film « Inside job » pour expliquer et faire comprendre les raisons et les enjeux de la crise financière. Nous constatons que depuis l’apparition de cette crise en 2008, les banquiers (le monde de la finance) n’ont rien compris et n’ont rien appris. Leur arrogance, leur recherche insatiable du profit le plus rapide, à n’importe quel prix, sont loin d’avoir diminué. La spéculation va bon train, merci ! Les agences de notations continuent sans remords d’imposer leur dictature à la planète. Bref, la domination des créanciers est sans partage, obsédés qu’ils sont par la privatisation des profits et la socialisation des pertes qu’ils ont eux-mêmes occasionnées. Ils prétendent imposer l’austérité à tout le monde, ... sauf à eux mêmes ! Les hommes et femmes politiques restent soumis à leurs oukases. Les citoyens n’ont rien à dire. Nous en avons assez. Or les solutions sont connues et les remèdes existent. Il s’agit là de simple bon sens. L’histoire nous apprend d’ailleurs que chaque fois que la finance n’a pas été contrôlée de l’extérieur, elle a conduit à des catastrophes. Adam Smith lui-même excluait la sphère financière de la logique d’un marché libre et concurrentiel. Lisez l'interpellation entière de Finance-la-Neuve: https://www.financite.be/sites/default/files/references/files/2064_0.pdf
La finance n'est bien entendu visiblement pas au service de l'intérêt commun. Elle est dévoyée par la rapacité de ceux de nos semblables qui ont besoin d'amasser pour se donner l'illusion d'exister. Nous sommes toujours dans ce cadre matérialiste qui, du reste, est conforté par les gouvernements court-termistes que la majorité d'entre nous élit. Même les limites d'approvisionnement de notre planète ne suffisent pas à raisonner cette majorité. La priorité d'investissement durable se trouve dans l'éducation dès le plus jeune âge à la capacité d'apprécier la qualité, le beau, le bon, l'échange et le partage plutôt que la quantité qui remplit, encombre, alourdit puis assoupit. L'humain est au seuil de la prochaine marche de son évolution, celle d'une certaine maturité, mais beaucoup de résistances à travers la planète refusent que cette marche soit franchie.
Pour mieux cerner le problème je vous invite à lire l'article sur les liens suivant : - http://www.lecho.be/detail.art?a=9613158&n=2338&ckc=1 - http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/13/quelles-consequences-a-l-hypertrophie-monetaire_4593348_3232.html
Les banques n'aident pas leurs clients ils ne proposent que leurs sicavs et quand vous voulez aure chose d'autre le personnel Banquer ne sait et vous dirige toujours, et on sait que ce sont loin d'être les meilleures vers des sicavs avec protection du capital les employés ont plus de pourcentage sur ces ventes la mais moi je ne suis pas d'accord car dans celles ci ils vendent , échangent rachètent etc... Avec multitude de frais à la clef ..conclusion il faudrait avoir plus d.argent pour avoir plusieurs banques ou moins pour ne pas être obligés de passer par leur personnel banker.....
La finance nuit à la société car elle est beaucoup trop libéralisée et au service des gros lobbys. L'argent investit par les banques l'est encore trop souvent dans des causes n'ayant aucune éthique (armes, dictatures, ...). Les banques n'aident que les personnes qui ont le plus d'argent (octroi de crédit, optimiser la situation fiscale,...) alors qu'elles devraient justement utiliser les fonds dont elles disposent dans des projets éthiques, durables,... Le plus gros problème est évidemment le manque de réglementation adéquate pour forcer ces dernières à changer leurs comportements, les loups ne se mangent pas entre eux... Eu égard aux bénéfices qu'elles encaissent, les impôts qu'elles paient sont aussi largement insuffisant, surtout au regard des aides dont elles ont bénéficiés lors de la crise de 2008. Mais la finance évoque aussi, bien évidemment, les spéculateurs, les traders, dont le but est de faire le plus d'argent possible sans se préoccuper des conséquences humaines derrière leurs actes. Il suffit de constater le fossé, je dirai même le gouffre, qui se creuse entre les riches et les pauvres pour se convaincre des problèmes liés à la finance...
Pour commencer, j'écrirais que je bosse depuis 20 ans dans le secteur. Pas par vocation, après avoir raté mes études c'était mon premier emploi et j'ai voyagé dans différents services & acteurs. J'ai débuté à la Générale. Ou les employés (très) grassement payés râlaient sur les risques de fusion, avec un taux d'absentéisme dans mon service de 47% et avec une chance de réengagement de 0% pour les stagiaires ONEM comme moi. Et déjà, on parlait de "crise" tout en générant de faramineux bénéfices. Puis engagé chez CortalConsors, première entité bancaire "directe" et la seule, jusqu'à présent qui essayait vraiment d'offrir un service au client tout en pronant l'éducation de celui-ci. Ensuite DeutscheBank, une cata, des requins, vente du produit le plus intéressant pour...la banque. une ambiance délétère d'ultra-compétition. J'ai quitté suite au summum de l'hypocrisie bancaire atteint avec la vente des "Lehmann Brothers" et leur fameuse "garantie morale"... et ils s'en sont rudement bien sortis. Puis ING. bon employeur mais au final, à quoi servions-nous? Nous avons poussés les clients à ne plus venir en agence, changeant les horaires, motivant les home banking, pour ensuite licencier (on dit plutôt: départ volontaire) car les gens "ne viennent plus en agence". 1.155 personnes ont été poussés vers la sortie depuis un an. On engage un exécutant de la politique d'Amsterdam pour les basses oeuvres... Je m'égare.... Ce qui est édifiant, c'est le décalage entre le Middle Managament & le Sr Mngmt et le vrai monde. Complètement déconnecté des réalités salariales, sociales et juste motivé par leur futur bonus invariablement basé sur une baisse des coûts de 15% de leur département. Je suis dispo pour un témoignage de terrain sans tabous sur simple demande :)
La finance est le pouvoir occulte le plus puissant du monde. Le plus terrible, c'est que tout le monde pouvait voir cette évolution depuis la fin des années 80. En effet, la "sainte" dérégulation, les traités européens, le favoritisme pour les multinationales, l'évolution lente des niveaux des salaires et.... la promotion du crédit tout azimut etc ...ont conduit à l'enrichissement oligarchique des banques et ultra banques et de leurs actionnaires-rentiers. Les banques au service de l'économie réelle se sont transformées en machines spéculatives avec une mise en oeuvre de systèmes à "bras de leviers", shadow-banking, paradis fiscaux et autres avec comme conséquence une pyramide des richesses à l'envers. Enfin, le couronnement final en 2008 avec la faillite d'une banque et l'effet domino qui s'en est suivi; les dominos ont été relevés par les états pour aboutir à leur propre perte en s'endettant de plus belle et devant recourir aux....mêmes banques (traités européens obligent) pour se refinancer. Tout a été fait pour poursuivre la viabilité d'un système dont plus personne n'est maître à moins que quelques ordinateurs bien informés puissent le faire. A travers l'histoire, les états ont, un jour, balayé la dette et repris leurs finances à zéro. Quel état oserait apporter ce salut, ou un nouveau plan Roosevelt avec une économie Keynésienne. Je crains que les leçons de l'histoire ne servent à rien et qu'il faudra attendre le cataclysme financier qui devra être digéré par 98% de la population et les 02 autres pourcent seront dans un .... paradis géographique clos et sans doute aussi.... fiscal.
Bravo pour vos initiatives. Il est évident que les banques doivent TOTALEMENT se remettre en cause. Personnellement, je suis pour le développement des monnaies alternatives et toutes les nouvelles formules qui permettront d'éviter le pouvoir sur l'argent par des institutions ou privés.
Les banquiers ont un comportement méprisant, hautain et arrogant vis à vis de leurs clients. Peut-être à cause de leurs très brillantes études universitaires pendant lesquelles on leur a mis dans le crâne qu'ils étaient les plus intelligents. Dans certaines banques les cadres et les employés reçoivent des instructions très précises : "NE JAMAIS PARLER AVEC UN CLIENT ET, ENCORE MOINS, LE CONSIDERER COMME UNE PERSONNE"
nous sommes les cochons de payants...les employés et petits porteurs d'actions Fortis ont été entubés par Reynders...et en plus nous payons constamment le renflouement du système bancaire qui continue la même politique....
Comme l'a très justement écrit Susan George, la finance DOIT être au service des citoyens du monde et non l'inverse comme c'est le cas actuellement. Elle explique cela en pregnant une sphère : la partie extérieure c'est-à-dire la plus importance doit être la planète car sans elle il nous est évidemment impossible de vivre. En 2ème ligne, vient l'humain. En 3ème ligne, l'économie et enfin en tout petit au milieu la finance, juste pour SERVIR tout le reste. De manière très insidieuse, cette finance nous a rendus esclaves de l'argent au detriment des valeurs morales indispensables à l'harmonie entre humains. D'ailleurs, à ce rythme là, l'humanité coure à sa perte emportant peut-être avec elle une partie de notre espace de vie. Mais je pense aussi que ce ne sont plus nos gouvernements qui décident des lois et de la protection de nos droits. Ceux qui détiennent le pouvoir sont les personnes cachées derrière des montages outrageusement capitalistes ( sociétés "écran" ) et qui ont acquis tous les droits au travers de lois faites pour eux et donc pour l'ARGENT ROI et au détriment de notre bien-être. Le débat n'est pas clos mais il y a tellement de choses à dire ... Merci de m'avoir donné l'opportunité de m'exprimer sur un sujet qui me tient tellement à Coeur !
Non, la finance n'est certainement pas au service de la société. Elle a sa propre logique de profit qui va à l'encontre de l'intérêt de la majorité des citoyens... et y en a marre ! La finance a pris une telle ampleur qu'elle domine le paysage économique et ce n'est pas avec des comportements psychopathes de joueur de casino qu'on gère une société. Il va falloir mettre de l'ordre sinon les citoyens vont s'en occuper à leur manière.
Les banquiers sont des commerçants. Laissons les faire leur commerce comme tout autre commerçant, sans plus. Quant à la gestion du pays qui a besoin d'une banque (son porte-monnaie), qu'elle soit confiée à une banque de l'état, financée par les contribuables, qui rapporte aux contribuables, qui imprime ou non les billets de ce pays. Si on laisse le sort du pays entre les mains des banques privées, pourquoi ne le laisserait-on pas entre les mains des hypermarchés ? c'est une ineptie, c'est comme si on laissait le porte-monnaie d'une famille au boucher du coin qui bien sur ira s'endetter pour créer une immense boucherie qui fera faillite...ou pas mais verra son commerce avant le bien-être de la famille qui lui a confié son porte-monnaie. Une banque d'aujourd'hui c'est limite du vol et mauvaise gestion de nos contributions
Il doit y avoir deux types de banques bien séparées. 1/ La banque qui collecte l'épargne pour la redistribuer dans l'économie en prêtant aux entreprises pour leurs investissements. 2/ La banque qui collecte l'épargne pour la mettre dans les circuits boursiers (à haut risque) via leurs traders. Chaque banque doit clairement afficher son appartenance.
un petit commentaire:la dame âgée avec kiki sur le dessin ose s'imposer chez son banquier mais chaque fois que je vais à mon agence,je vois des seniors qui tiennent à peine sur leurs jambes,qui font la file,qui voient mal et comprennent mal les instructions des selfbanks,qui ne réagissent pas assez vite et qui risquent de voir leurs cartes avalées:c'est scandaleux et relève presque de maltraitance!;si j'étais plus jeune,j'essayerais d'ouvrir une banque qui chouchouterait les personnes âgées;je suis persuadée en plus que ce serait rentable. une info: je suis guide bénévole jusque fin mai au musée du capitalisme à Saint Gilles;dans une des salles consacrée aux limites du capitalisme il y a deux vidéos très instructives:l'une qui explique clairement les causes de la crise financière (qui est devenue économique) et depuis 2008 rien n'a changé (voir Luxleaks et HSBC) et l'autre qui présente une nouvelle banque:la rising bank:venez au musée et/ou chercher les vidéos.
Revenons aux fondamentaux du métier de banquier, à savoir: récolter l'épargne d'un côté et consentir du crédit de l'autre, son bénéfice étant constitué de la différence d'intérêts entre les deux. Bien entendu, il ne peut prendre aucun risque sur les crédits qui'il accorde, car on le voit mal devoir expliquer à l'épargnant que son capital a disparu... Par contre, les banquiers ont ajouté à leur métier une série de prestations peu, voire non sollicitées par leurs clients: -Depuis que la monnaie devient virtuelle, ce sont de moins en moins les Etats ou la BCE qui émettent la monnaie (en numérotant les billets), mais bien les banquiers, qui font faire le tour du monde à l'argent en à peine 3 clics de souris, sans le moindre contrôle possible des Etats nations. 10€ partent, 1000€ reviennent, personne n'a rien vu... Et l'interdiction des payements en espèces de plus de 1000€ comme en France ne va pas arranger le problème. - L'hyper trading, ou la spéculation par les machines n'a aucune justification dans l'économie réelle. c'est une hérésie. On en arrive au grand paradoxe. La finance a besoin de l'argent des épargnants et des entreprises pour fonctionner, mais elle leur impose désormais des contraintes de plus en plus intenables (plus de liquide dans les agences, plus de change, beaucoup de frais, des centaines de produits à vendre bien éloignés des préoccupations de mr et mme tout le monde, Etc...).
Lors d'un rendez-vous chez Fortis pour demander un prêt hypothécaire, j'ai demandé à l'employé à quels secteurs d'activité mon argent serait affecté. Incapable de me répondre, il m'a ri au nez et assuré que personne ne lui pose jamais ce genre de question. Cette arrogance et ce manque de transparence sont éloquents. Les banques ne sont pas au service de la société. Fonctionnant dans un but purement lucratif, elles n'ont aucune visée éthique et doivent s'assurer un maximum d'opacité. Aidons les banques éthiques comme Triodos ou NewB à se développer.
Je crois que la finance actuelle est à l'image de la société dans laquelle nous évoluons et que nous participons à créer, elle fait preuve d'un grand manque de sagesse et de valeurs humanistes. La finance n'est pas en soi bonne ou mauvaise. C'est ce que nous en faisons et laissons en faire qui pose problème, jusqu'à menacer la survie de notre espèce. Soutenue par des capacités technologiques inédites, la financiarisation de l'économie actuelle constitue une des pires nuisances pour l'humanité que l'histoire ait connu.
Le seul moyen d'en revenir à un secteur financier , sain et responsable, c'est le retour à une réglementation sévère et contrôlée, un nouveau Glass Steagal act et un énorme coup de balais dans tout ce qui a été fait depuis Reagan et les accords de Bretton woods et il est certain que le secteur financier doit participer au bien être de tous et non au seul profit de ses acteurs
"Les financiers ne font bien leurs affaires que quand l'Etat les fait mal" Talleyrand
la finance: un échantillon de saigneurs qui vivant aux crochets de la société. La monnaie est un moyen, pas une finalité. 98% des mouvements financiers ne concernent p^lus l'économie réelle, mais la spéculation. Cette même spéculation engendre une hausse des coûts des produits sur le marché de 30 à 40%. Le droit régalien de battre monnaie doit revenir aux états et non aux banques privées.
La finance est a SON service, non au service de ses clients, j'ai bien dit "clients", il serait peut être bon de ne pas l'oublier ! Tant que tout restera au mains de le finance, rien ne fonctionnera jamais plus, ni industrie, ni commerce !!!!!!!!!!!!!!!!
La finance ne tient plus assez bien son rôle qui devrait être d'accompagner les entrepreneurs dans l'économie réelle et de garantir la sécurité des fonds des particuliers. Les dérives spéculatives, l'éloignement de plus en plus criant du système financier par rapport à l'économie réelle et une réglementation insuffisante du système financier nuisent à la société et accentuent ses problèmes sociaux, économiques et environnementaux. J'aimerais que le système financier soit beaucoup plus réglementé et transparant, que les activités spéculatives soient controlées par un organisme indépendant et qu'elles soient complètement disociées des activités bancaires classiques.

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