« La finance et les banques, c’est complexe, très complexe – une affaire d’experts. Alors circulez, et laissez ces messieurs faire leur travail. »
Nous n’aurions donc rien à dire sur ces banques, qui nous explosent à la figure, nous méprisent, mettent les gouvernements au pas – et qu’on ne parvient pourtant pas à contourner tant leurs services nous sont essentiels ? Les banques, la finance, nécessitent une pensée qui va bien au-delà du discours de l’expertise. Et c’est peut-être même par là qu’il faudrait commencer: se poser la question de la place que nous voulons bien leur laisser ; de qui peut légitimement maîtriser ces super-pouvoirs qui permettent aux banques de décider, par le crédit, quelles idées verront le jour ou pas ; et de comment faire reculer l’emprise de la finance sur nos existences, nos espaces de vie et nos besoins les plus essentiels. Est-ce que ce ne sont pas des enjeux majeurs dans un monde où tout ou presque est passé à la moulinette financière, et où les catastrophes politiques, sociales et environnementales s’accumulent?
Cette conférence gesticulée propose – à travers la narration du parcours atypique d'Aline Farès, auteure et interprète – un point de vue sur nos leviers d’action face à la finance, aux banques et à leurs crises, ainsi que des explications sur les banques et leur fonctionnement, les marchés financiers et leur logique, les réponses réglementaires et leurs limites.
Ce sera aussi pour Aline Fares l’occasion de nous présenter et de dédicacer sa BD ‘La machine à détruire’, réalisée avec Jérémy Van Houtte.
En pratique :
- PAF libre, Brawette bienvenues, évidemment.
- Inscription fortement recommandée : https://framaforms.org/chroniques-dune-ex-banquiere-4122024-a-20h-1729698757
- Pour plus d'info : la.brawette@gmail.com