Vêtements tâchés par des conditions de travail indécentes, smartphones fabriqués avec des minerais extraits par des enfants, bananes garanties 100% de violations de droits syndicaux, viande importée issue de la déforestation… les produits que nous trouvons dans les magasins peuvent contenir des traces de graves violations des droits humains, sociaux ou environnementaux. Aucun secteur économique n’est exempté. Et pour cause, le commerce mondialisé ne permet pas aujourd’hui d’établir la transparence sur les chaînes d’approvisionnement. Les entreprises qui font fabriquer ou qui commercialisent les produits peuvent trop facilement dire qu’elles ne savent pas ce qui se passe chez leurs sous-traitants. À l’heure actuelle, elles ne sont pas juridiquement responsables de ce qui se produit tout au long de leurs chaînes de valeur. La Belgique et l’Union européenne doivent agir, et adopter au plus vite une législation ambitieuse sur le devoir de vigilance et la responsabilité des entreprises ! Cette année, le CNCD 11.11.11 se mobilise pour l'adoption d'une telle législation et vient nous présenter sa campagne et explorer ensemble les convergences possibles avec Financité.
Le devoir de vigilance est basé sur un principe simple : toutes les entreprises ont le devoir de démontrer qu’elles s’assurent que les droits humains et l’environnement sont respectés tout au long de leur chaîne de valeur.
Si ce devoir de vigilance est appliqué, les maisons-mères des entreprises multinationales devront mettre tout en œuvre pour garantir le respect des droits humains et le cas échéant réparent les dommages causés.
Intervenante : Sophie Wintgens, chargée de campagne au CNCD 11.11.11
En pratique
- Conférence-débat de 20 à 21h30, sur ce lien : https://us02web.zoom.us/j/81621578056?pwd=UUVjWERIb0VEOGxFK1dVQlFkbU5zQT09
- Inscription via le formulaire ci-dessous
- Pour toute info : anne.berger@financite.be