Le Fonds social européen+ (FSE+)

Une gestion budgétaire et financière adaptée pour nous permettre de prendre part à la société qui nous entoure.

Le Fonds social européen+ (FSE+) est le principal instrument de l’Union européenne (UE) pour investir dans le capital humain. Il vise à renforcer les liens entre l’insertion sociale et socio-professionnelle au bénéfice de publics fragilisés, en leur permettant de réunir les conditions nécessaires en matière de compréhension des mécanismes socio-économique, de gestion budgétaire, d’épargne et de lutte contre le surendettement ainsi que de confiance en soi, en vue de leur inscription dans un parcours global d’inclusion vers l’emploi en ayant ainsi augmenté considérablement leurs chances d’y parvenir.

Il vise, dans une perspective d'éducation permanente, à :

  1. passer d'une émancipation individuelle à une émancipation collective grâce à l’instauration d'une dynamique de groupe articulée autour d'un noyau de personnes qui établissent entre elles une relation de confiance ;
  2. mettre en évidence l'expertise de terrain pour valoriser les participant·e·s qui deviennent des "personnes de référence" pour leurs entourages respectifs ;
  3. accompagner les personnes pour qu'elles mobilisent leurs ressources afin de développer des stratégies de gestion plus efficaces car une meilleure compréhension des mécanismes socio-économiques est une clef essentielle pour favoriser l'accessibilité à l’emploi des personnes.

Notre programme de formation compte trois portes d’entrées qui peuvent aussi prendre la forme d’un parcours progressif.

  1. Une première séance d’information ouvre les perspectives et vise à donner aux participant·e·s une meilleure image d’eux-mêmes en objectivant les situations délicates dans lesquelles ils doivent souvent se débattre. Le dispositif invite chacun·e à "mettre sur la table" les questions et partages d’expériences issus de son quotidien ;
  2. Avec les personnes intéressées, nous entamons un cycle d’animations, "Pigé, pas pigeons" : une vingtaine d’ateliers que les participant·e·s choisissent (fonctionnement des banques et assurances, crédits dangereux, parler d’argent dans la famille…). Parallèlement, les personnes qui le souhaitent peuvent entamer un processus de microépargne individuelle via un système d’émission obligataire. Ce programme dure un an ;
  3. Il est aussi possible de mettre en oeuvre des cercles d’épargne communautaires et solidaires qui s’inscrivent alors dans le plus long terme. Le groupe va progressivement fixer les règles de fonctionnement de ce collectif. Chacun·e a ainsi l’occasion de s’engager dans un parcours selon son rythme et ses aspirations.