
Dans les milieux financiers, c'est la course à la durabilité. Les gestionnaires qui brassent des milliards d'euros peuvent pousser les entreprises à accélérer leur transition verte. Le rôle des petits investisseurs n'est pas à sous-estimer. La pression sur les directions d'entreprises s'accentue.
(...) La transition vers une finance durable est aussi vue comme trop frileuse et trop lente. Dans son dernier rapport annuel sur l'ISR en Belgique, le Réseau Financité, association qui milite pour une finance plus respectueuse des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance, NDLR), estime la proportion des fonds durables à 23,9% du marché fin 2019. Autrement dit, plus de trois quarts de l'argent géré n'est soumis à aucun critère de durabilité.