
05/04/2016 (h)
Les grandes banques sont plus que jamais au cœur du système offshore. Malgré l’offensive contre les paradis fiscaux lancée en 2009 par le G20 (les vingt pays les plus riches de la planète), malgré les scandales à répétition, le secteur bancaire reste un partenaire privilégié et actif des centres financiers offshore. Y compris des plus opaques, comme le Panama.
Sans les banques, ces Etats et territoires à fiscalité zéro, mal régulés et réfractaires à la coopération internationale contre la fraude fiscale, perdraient de leur vitalité ; l’argent des sociétés offshore ne pourrait se recycler dans l’économie ; cette « finance de l’ombre » ne saurait prospérer.