A ne pas confondre avec le terme « alternatif », les monnaies dites « complémentaires » sont de véritables atouts pour redonner du sens à l’économie locale. C’est en tout cas l’objectif poursuivi par des centaines de groupements citoyens, qui fleurissent et se développent de plus en plus dans cette optique en Belgique. « On est dans une logique de bassins de vie, explique Eric De Waele du Réseau Financité, organisation qui chapeaute les groupes investis dans ce genre de projets citoyens. On veut utiliser des monnaies différentes, pour différents usages. Celle que les citoyens créent sert aux besoins quotidiens. Donc les sous que je gagne, j’en injecte une partie dans l’économie locale, tandis que l’euro sert à de plus grandes manœuvres financières. »
19/10/2015 (h)