
On parle beaucoup ces derniers temps de phishing des données bancaires, ou hameçonnage, qui consiste pour des escrocs à aller à la pêche aux données permettant l’accès aux comptes bancaires de leurs victimes. Si, pendant longtemps, les techniques utilisées par les fraudeurs étaient assez grossières, leurs messages criblés de fautes d’orthographe, aujourd’hui, les escrocs se professionnalisent et mettent en œuvre des méthodes toujours plus sophistiquées pour prendre dans leurs filets des victimes toujours plus nombreuses. Et les banques rechignent à accepter leur part de responsabilité.
(...) Dans une analyse de Financité, produite par Anne Fily, intitulée : « Le cash, un outil de résilience sous-estimé », son auteure relève qu’au-delà des catastrophes naturelles qui pourraient nous priver d’alimentation électrique et les pannes informatiques des systèmes électroniques qui ont déjà paralysé à plusieurs reprises notre pays, « un système entièrement numérique est davantage vulnérable à la fraude et aux cyberattaques ».