13/12/2019
Lorsque l’on a signé le serment d’Hippocrate et que l’on a promis de ne pas nuire, est-il cohérent de soigner des patients à longueur de journée tout en laissant l’argent de sa future pension fructifier grâce à des entreprises qui menacent la santé plus qu’elles n’y contribuent ? Cette analyse retrace cette question portée par Anneleen De Bonte, médecin, qui a cherché à comprendre ce que finançait sa pension.
En quelques mots :
- L’objectif est de constituer un fonds de pension éthique et durable pour les personnes qui travaillent dans les soins de santé.
- Cette idée se heurte à bon nombre d’obstacles comme la pénalisation fiscale ou le risque de ne pas être assez diversifié.
- Cette démarche aboutit aux mêmes conclusions que les constats “macro” : la nécessité d’établir une classification pour déterminer quelles activités sont néfastes ou non.