20/09/2015
À quelques semaines de la grande Conférence de Paris sur le climat, tous les voyants semblent au rouge. L’objectif sera de trouver un accord afin de limiter l’augmentation de la température à moins de 2°C, comme le recommande le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Les énergies fossiles, responsables à elles seules de 80 % des émissions de CO2, sont particulièrement pointées du doigt. Pourtant, États et banques continuent à investir massivement dans le secteur. La sortie de crise est peut-être justement à chercher du côté financier. Le spectre d’une « bulle carbone » menace de plus en plus les marchés, et de nombreuses voix s’élèvent, dénonçant le peu de considérations éthiques de ce type d’investissement. Et si la finance pouvait sauver le climat ?
Ajouter un commentaire