25/03/2017
« Il n’y a pas d’autre alternative » scandait Margaret Thatcher en 1980 peu après son accession au poste de Première ministre de la Grande-Bretagne. Depuis 30 ans, le libre-échange qui favorise la libre circulation des biens et services s’est affirmé comme une norme. À l’opposé, le protectionnisme qui entend protéger une zone économique via des mesures interventionnistes soit en taxant (droit de douane, quotas), soit en incitant (subventions), était devenu tabou. L’actualité récente, de Trump aux manifestations anti TTIP l’a remis au goût du jour. Faut-il se méfier du retour du protectionnisme ? Signe-t-il la fin de la mondialisation ?