27/05/2025

Cette analyse étudie l’accès aux services bancaires des personnes détenues, leurs besoins au sein de la prison, mais aussi à l’extérieur où les dettes s’accumulent souvent rapidement.
En quelques mots :
- En prison, les personnes détenues n’ont pas le droit de posséder de l’argent liquide. Pour permettre les achats, l’établissement pénitentiaire ouvre un compte au nom de chaque personne détenue.
- Outre la question du transfert d’argent vers le centre de détention, les banques ne sont pas non plus très réactives pour exécuter d’autres demandes faites par les personnes détenues comme la désactivation de leurs applications bancaires, l’accès au solde de leurs comptes ou l’envoi d’une nouvelle carte au dernier domicile, etc.
- Sur les comptes bancaires, les ordres permanents sont rejetés faute d’entrée d’argent, les découverts bancaires s’aggravent et finissent par générer des frais bancaires supplémentaires.