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Contenu exclusif Financité
Alors que notre système de sécurité sociale basé sur la solidarité fêtait ses 50 ans l’année dernière, assure-t-il encore pleinement ses missions originelles en termes de soins de santé ? Malgré les apparences, en 2015, tout le monde ne bénéficie pas de l’assurance maladie en Belgique. De nombreuses prestations restent en grande partie ou totalement à charge du patient, alors que les acteurs de l’assurance maladie complémentaire se disputent des parts de marché, et que de trop nombreux établissements appliquent des suppléments hospitaliers exorbitants. Les inégalités sont-elles en train de miner notre système de santé ? L’assurance maladie est-elle devenue un produit de consommation comme un autre ?
Contenu exclusif Financité
Casser les clichés. Contrairement aux idées reçues, le surendettement n'est pas en majorité causé par l'irresponsabilité de ceux qui empruntent. En Belgique, il touche avant tout des populations précaires. Les crédits à la consommation sont ainsi de plus en plus utilisés pour payer des factures. Si le phénomène s'est nettement accru après la crise de 2008, il continue aujourd'hui d'augmenter. Les statistiques de la Centrale des crédits aux particuliers montrent que le nombre de crédits défaillants en Belgique est cette année en hausse de 4,5 %. On en recense ainsi aujourd'hui plus de 500 000, pour un montant total de 3 milliards d'euros ! Pourtant la législation belge est relativement saine. Les taux d’intérêt sont limités et le fichier positif recensant tous les crédits ouverts dans le pays a prouvé une certaine efficacité. La réglementation impose également aux prêteurs une pratique responsable de leur métier : ils doivent s'assurer de la solvabilité de la personne à qui ils prêtent de l'argent. Il convient cependant de surveiller encore les crédits octroyés en grands magasins (notamment les crédits renouvelables) qui peuvent poser problème. La logique de rentabilité de ces entreprises, misant sur des achats compulsifs, reste un obstacle sérieux aux exigences de contrôle de la bonne situation financière des personnes désireuses d'effectuer un achat. Mais surtout, il paraît essentiel de mieux prévenir le surendettement plutôt que de le guérir. Au-delà de l'épargne pour tous prônée par le Réseau Financité (voir page 10), il existe ailleurs en Europe des solutions innovantes que nous vous invitons également à découvrir dans ce dossier.
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Une précédente analyse a introduit le concept d'effet de levier, procédé visant à s'endetter pour chercher à accroître le volume de ses activités. Bien qu'il soit inhérent aux activités des banques, l'effet de levier a souvent été utilisé à outrance par celles-ci pour financer leurs investissements à risques. Fragilisée par leur manque de fonds propres, les banques n'ont pas su résister à la crise financière. Pour renforcer la solidité des banques, des mesures ont dès lors été prises afin de diminuer cet effet de levier. Toutefois, ces exigences sont décriées par les banques. Qui a raison et qui a tort ?
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Il existe différents moyens de se financer. L'un de ces moyens consiste, pour une entreprise, un organisme financier ou un particulier, à s'endetter pour augmenter sa capacité d'investissement. Ce procédé porte un nom : « l'effet de levier ». En quoi consiste l'effet de levier ? Quel objectif poursuit-il ? Quels en sont les risques ?
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La dette publique de nombreux pays a explosé depuis la crise de 2008. Alors qu’on a longtemps pensé que ces dettes publiques pouvaient augmenter sans réel danger, la situation de la Grèce, au bord de la faillite, sonne comme un avertissement pour les autres pays. À travers cette analyse comparée de la Belgique et de la France, deux États frontaliers qui ont pris des voies différentes, nous allons tenter de tirer quelques enseignements au sujet de la maîtrise de la dette publique.