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Contenu exclusif Financité
Jamais la défiance envers les médias n’avait semblé si forte. Parfois chahutés durant le mouvement des gilets jaunes, les journalistes semblent entamer une remise en cause de leur profession. Notamment quant au rôle de ses membres les plus en vue : les chroniqueurs, experts de rien mais débattant de tout, colonisant la parole; les éditorialistes ne se rendant plus sur le terrain, mais défendant l’ordre établi et les coupes budgétaires. Mais est-ce suffisant ? D’après une étude de Solidaris, 75% des Belges francophones estiment que les médias subissent des pressions financières. En effet, une petite caste s’est accaparé la plupart des titres de presse. Pourtant, le droit d’informer et d’être informé demeure fondamental dans une démocratie saine. Faudra-t-il repenser le mode de financement des médias pour sortir la tête de l’eau ?
Contenu exclusif Financité
L’économie souffre-t-elle d’une dictature de la pensée unique ? A l’université, dans les médias, un seul modèle semble avoir droit de cité. Face au chômage et à la crise, l’austérité et la rationalisation sont encore trop souvent présentées comme les uniques solutions. Devant cette hégémonie, citoyens, et étudiants ont-ils toutes les cartes en main, pour développer un esprit critique et éclairé face aux défis économiques ? La solution ne passerait-elle pas aussi, par une meilleure éducation à ces sujets, et ce dès l’école ?
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En Belgique, une personne sur quatre n’est pas en mesure de faire face à une dépense imprévue équivalent à un mois de ses revenus. C’est-à-dire qu’elle ne possède que très peu d’argent de côté. Face à l’angoisse des fins de mois difficiles, les conséquences de cette pauvreté sur la santé mentale ou physique ont largement été étudiées. Mais le manque d’épargne peut-il avoir également des conséquences sur l’emploi, tant au niveau de l’accès qu’au niveau de la productivité et de la qualité ? Une corrélation qui pourrait ouvrir de nouveaux champs d’action pour l’insertion socio-professionnelle.
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Travailler dans une administration publique, puis dans une entreprise privée officiant dans le même secteur d’activité, ou inversement, tout en laissant planer le doute sur un éventuel conflit d’intérêts. On connaît ce phénomène dans la langue de Molière sous le terme de « pantouflage ». Les Anglo-saxons, l’ont baptisé « revolving doors » : les portes tournantes. Plus qu’au niveau national, c’est au sein de l’Union européenne que cette tendance serait la plus importante. Dans la finance, en particulier. Ses défenseurs affirment que la finance est une matière technique et complexe et qu’il faut y avoir exercé pour prendre des décisions législatives adaptées. Ses détracteurs se demandent comment ceux qui sont supposés réguler les banques peuvent garder leur indépendance s’ils reçoivent un jour des rémunérations du secteur financier. Alors que les populismes prospèrent partout en Europe et jettent l’opprobre sur les élites bruxelloises, l’Union européenne ferait sans doute bien de renforcer les frontières entre secteur privé et public.
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Alors que notre système de sécurité sociale basé sur la solidarité fêtait ses 50 ans l’année dernière, assure-t-il encore pleinement ses missions originelles en termes de soins de santé ? Malgré les apparences, en 2015, tout le monde ne bénéficie pas de l’assurance maladie en Belgique. De nombreuses prestations restent en grande partie ou totalement à charge du patient, alors que les acteurs de l’assurance maladie complémentaire se disputent des parts de marché, et que de trop nombreux établissements appliquent des suppléments hospitaliers exorbitants. Les inégalités sont-elles en train de miner notre système de santé ? L’assurance maladie est-elle devenue un produit de consommation comme un autre ?
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À quelques semaines de la grande Conférence de Paris sur le climat, tous les voyants semblent au rouge. L’objectif sera de trouver un accord afin de limiter l’augmentation de la température à moins de 2°C, comme le recommande le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Les énergies fossiles, responsables à elles seules de 80 % des émissions de CO2, sont particulièrement pointées du doigt. Pourtant, États et banques continuent à investir massivement dans le secteur. La sortie de crise est peut-être justement à chercher du côté financier. Le spectre d’une « bulle carbone » menace de plus en plus les marchés, et de nombreuses voix s’élèvent, dénonçant le peu de considérations éthiques de ce type d’investissement. Et si la finance pouvait sauver le climat ?
20/09/2015
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Toute existence mérite-t-elle salaire?

Certains l’appellent « revenu de base », d'autres « allocation universelle ». Ce principe consiste à verser à chacun une somme d'argent sans condition de ressources, ni d'obligation de travail. De sa naissance jusqu'à sa mort. Une idée qui séduit à droite comme à gauche. Si, pour ses partisans, ce dispositif entend garantir à chaque citoyen l'assurance de mener une vie digne et permettrait à notre société d'affronter les défis de demain, il remettrait complètement en cause notre système de solidarité actuel. Le revenu de base pose des questions cruciales. Mais est-il une solution miracle, ou dangereux pour l'équilibre de notre société ?
13/06/2015
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Finance et entreprises : la course contre la montre * Dossier : Financiarisation des entreprises * Zoom : L'éducation financière à l'école * Pour une épargne fiscalement juste * Le billet d'humeur d'Eric de Staercke Depuis les années 80, la financiarisation s'est invitée dans nos entreprises qui ont utilisé massivement les marchés boursiers pour se financer. Le phénomène s'est amplifié jusqu'à devenir la norme et à totalement modifier la donne. La recherche effrénée de capitaux externes a perverti les logiques entrepreneuriales. En devenant à ce point dépendantes de l’apport de capital des actionnaires et de leur «satisfaction», en les récompensant avec des dividendes substantiels, les entreprises ont cédé à la logique de la rentabilité à court terme. Le tout, au détriment du réinvestissement, de l’innovation. Fondamentalement, c’est le «business» et l’essence même du travail qui s’en sont trouvés modifiés.

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